Les Moana's

Les Moana's

vendredi 22 novembre 2013

Canaries - île Lanzarote


Séjour à Lanzarote, du 22 novembre au 4 décembre.

                
On part de Graciosa le vendredi 22, tardivement (il est presque midi), après avoir dit au-revoir aux copains.


Le vent est nul au port, tant pis on verra bien. J’ai peur de prendre racine, on est plutôt bien ici mais il faut y aller et continuer notre périple.

Dans le détroit entre Graciosa et Lanzarote, on avance à 3-4 nœuds.



On contourne le nord et les falaises de Lanzarote, puis cap au sud, notre vitesse augmente jusqu’à 5 noeuds.

Au revoir Graciosa :



Finalement il y’a du vent ! c’est impeccable.

Et même un grain qui nous pousse à 7 nœuds. Heureusement la pluie est sur l’île mais pas sur nous.


On a quand même droit d’admirer un arc-en-ciel.



 Le relief de Lanzarote se dévoile, des volcans, plein de volcans...

Arrivée à Arrecife juste avant la nuit.




           
On met l’ancre dans à peine 5m de profondeur, juste après la marée haute, il y’a environ 2m de marnage, c’est bon, on a de la marge. L’eau est claire, mais les fonds sont encombrés par de gros cailloux.



On passera 2 nuits au mouillage, on rencontrera Eric, équipier solitaire sur un voilier de 6m50 série coco baptisé miss Scarlett, qui vient comme nous de méditerranée et de Gibraltar avec un moteur de 5cv, on se sent gros ! et lui tout petit, chapeau Eric, d’être là et de traverser l’océan.

Le mouillage :



Balade à Arrecife en annexe :

on passe sous les ponts :




le pont de 'las bolas'

attention aux marées et aux courants

la ville d'Arrecife, et son port intérieur, pour les barques de pêche 



l'îlot del Castillo,

rattaché à Arrecife par le pont de 'las Bolas'






 Les jeux des enfants :




Puis le vent va s’inverser au sud et souffler fort, force 4 puis 5, alors on prend la direction du port de Naos, juste à côté du mouillage pour se mettre à l’abri.

Finalement, pas de chance, pendant la dizaine de jours passés à Graciosa, on était en vent de nord-est, et maintenant qu’on veut filer vers le sud, le vent tourne au sud, nous fermant la porte des mouillages de Lanzarote et Fuerteventura. ggggrrrr

                

dimanche 24 novembre 

Entrée dans le port de Naos, après 14 ou 15 appels à la VHF sur le canal 9, en anglais, en espagnol, on obtient enfin une réponse ! Pour entendre ‘vous vous mettez où vous voulez…’ en anglais. Si on avait su…

Le port de Naos / Arrecife est en agrandissement, la capitainerie ainsi que les douches sont dans des algecos, les pontons flottants sont un peu flottants et bancals. Mais bon on a de l’eau, de l’électricité. Par contre, pas de gazoil ni d’essence. Quant au wifi, il est accessible dans une salle à côté de la capitainerie, mais il marche très mal, et est coupé après 22h, en fait il ne fonctionne pas du tout pour les PC, et il fonctionne à peu près bien pour les Mac. Allez savoir pourquoi… je vous passe le nombre d’heures pendant lesquelles je me suis énervée, et idem pour Guy à essayer de configurer ce qui est configurable sur un PC, mal aux cheveux… bah pas grave, on fera juste un mail pour dire où on est depuis l’Ipad, mais c’était sans compter sur les problèmes de configuration de notre messagerie Orange, combien de temps pour envoyer un mail ? 48 minutes ! record battu. Sans la certitude qu'il ait été envoyé correctement... puisque la page 'Orange' s'est bloqué.

Durant ces journées au port, on fera plus ample connaissance avec le catamaran Nomade, déjà aperçu à Graciosa, dont l’équipage attend l’établissement des alizés pour traverser vers les Antilles.

Et puis l’équipage de Tethys (Mireille et Lucien) qui nous cherchait à tout hasard, et qui nous ont trouvé ! Là encore une rencontre incroyable, puisque ce sont des amis de RIVEO, les copains belges avec qui on a passé une super semaine aux Saintes Maries de la mer en juillet, eux finissaient leur année sabbatique, et nous on repoussait la date du grand départ… ils ont navigué ensemble plusieurs mois pendant leur périple au Portugal et en Espagne l’hiver dernier. On avait pas prévu d’aller au port à Naos, alors voilà c’est le coup de bol de les trouver ! L’équipage de RIVEO leur ont dit par mail le matin même ‘jetez un œil pour voir si les MOANA sont là, ils sont arrivés aux Canaries il y’a quelques jours’ combien y’avait-il de chance pour qu’on soit sur la même île, dans le même port au même moment ??!!

Et enfin rencontre du voilier Boomerang, une famille belge avec 4 enfants de 5 à 11 ans. On les retrouvera au mouillage au sud de Lanzarote quelques jours plus tard, et on prendra le temps de boire un coup et parler.

Nous on passe 2 journées à bricoler, à courir, à faire les ship-landers, trouver un abonnement téléphone portable avec l’accès wifi, on jongle avec les horaires d’ouverture exotiques des magasins, la location de voiture, les courses…  un spécialiste qui vient pour voir le radar en panne. Bref, comme d’hab, les journées au port, sont épuisantes, avec en plus les lessives, le nettoyage et les réparations diverses.

Le vent souffle fort comme annoncé du sud-est, amenant du sable orange du Sahara, le bateau est en piteux état, les voiles aussi, en plus du sel accumulé pendant la traversée de Gibraltar aux Canaries. Ce vent amène une visibilité très médiocre, tout semble brumeux, l’air est très sec.



J’ai confectionné le pavillon du Cap Vert pendant 2 soirées complètes, car il reste introuvable dans les magasins. Alors on a acheté du tissu bleu marine, et du ruban rouge et blanc.

le devant : 

le dos (les coutures sont moins bien réussies) :


A l‘inverse de Guy,  je suis une piètre couturière, mais de loin l’illusion sera parfaite, personne ne verra les gros fils en tas à la fin des lignes. Prix du pavillon à peine 5 euros, moins que si je l’avais acheté tout fait, et j'ai la satisfaction du ‘c moua ki lè fait !’

Il me reste toutefois à ajouter les 10 étoiles jaunes représentant les 10 îles de l’archipel, oups pas simple, car le pavillon du Cap Vert est comme ceci :

On consommera l’électricité du port pour imprimer quelques documents pour l’école, plastifier quelques fiches… car je souhaite profiter du voyage pour apprendre quelques notions d’anglais et d’espagnol à Manoa.


Et puis enfin on passe deux bonnes journées, mercredi 27 et jeudi 28 novembre, à visiter l’intérieur de l’île de Lanzarote en voiture, loin du bateau et des soucis techniques.

Des vacances ! youpi, sans s’inquiéter pour le bateau et ses soucis techniques (quels soucis ?), sans se demander si l’ancre va tenir, car ma foi le frein à main de la voiture lui est plutôt efficace. Ce sera également notre premier extra de touristes depuis le départ, 56 euros pour la location de voiture pour 48h, et quelques litres d’essence.

On a profité de notre carrosse à quatre roues, et fait le plein de lait (pour les enfants), de gasoil (pour le voilier) et d’essence (pour l’annexe) en bidons, chacun sa boisson (du vin pour nous) !

Alors voici l’île de Lanzarote : environ 50 km de long sur 20 de large.                

En route pour aller récupérer la voiture de location réservée, vent du sud-est, 30-35 noeuds, la mer est agitée, les palmiers dépeignés :

et le mouillage que l'on a quitté quelques jours plus tôt est moins plat et moins rempli.

Eric est venu s'abriter au port également, avec son coco57.




La côte sud de Lanzarote

la plage de sable noir, défigurée par les hôtels




Les jolies anses de Playa Blanca, Mujeres et Papagayo, au loin, car la route d'accès est payante (3 euros par véhicule), alors on a fait demi-tour.

Personne au mouillage aujourd'hui, le vent souffle à 40 noeuds, secteur sud.



 Une jolie 'croisette' aménagée le long des falaises

La pointe Aguilla avec son château :


 le castillo de las coloradas :


Cette petite forteresse a été construite en 1402 par Jean de Bethencourt lors de son arrivée sur l'île.

Petite parenthèse historique : les îles de l'est des Canaries (Lanzarote et Fuerteventura) ainsi que celles de l'ouest de l'archipel (Palma et Hierro) ont été françaises pendant près de 200 ans. dingue ça !





ça souffle fort, on a oublié les vestes dans la voiture, pensant juste admirer le point de vue à côté du parking, et en fait la promenade va durer une demi-heure, on a eu froid... et plein de poussière dans les yeux.



ça tourbillone dans l'eau, les vagues éclatent sur les rochers


Jolie palette de couleurs, contraste entre les pierres volcaniques noires, les maisons blanches aux volets bleus, le sable rouge, les cactus et palmiers verts et les bosquets de fleurs fushia.











  

route et volcans

on se croirait dans le désert, ou l'ouest américain, des routes toutes droites, peu de circulation, du sable, des cactus pour seule végétation, et les volcans en arrière-plan tel un décor de cinéma











 roche volcanique noire, et sable rouge, sous le ciel bleu

quelques palmiers perdus, comme des oasis dans ce désert





 un décor lunaire ? les crevasses, les blocs déchiquetés et les amoncellements de roches et cailloux témoignent du tumulte qui a eu lieu ici pendant les éruptions






un volcan tout noir, aux arêtes vives, avec sa couleur, on le croirait en métal, sorti tout droit d'un film de science-fiction

le sable recouvre la route en partie

 arrivée au village de SOO, qui probablement dans la langue des anciens, devait signifier 'sable'

 une route qui sillonne autour des volcans :


ou dans les rochers (la route a été creusée à plusieurs endroits)

vue sur la côte nord est de Lanzarote

villages et maisons blanches




















un 'tacktick' géant ! pour mesurer le vent, chaque cône a un diamètre et une masse différents et s'inclinent en fonction de la force du vent

le nôtre est en panne, peut-être que... non trop gros

église de Los Dolores




Les vignes de Lanzarote :

quel boulot, les vignerons d'ici ont du mérite, chaque plan de vigne est protégé par un petit mur de pierres volcaniques, en arrondi, pour capter le peu d'eau qui tombe du ciel








La vigne Bodega Stratus : 

il semblerait que bodega signifie vigne puisque sur la carte, à chaque bodega, on a le symbôle de la grappe de raisin, et on a repéré au bord des routes, les plans de vigne.



 et un village complet en miniature









Famara

plage et village de Famara situés sur la côte ouest de l'île, juste avant les grandes falaises de Lanzarote.


Etant donné le panneau, la 'tempête' de sable que l'on a aujourd'hui n'est pas exceptionnelle.

Certaines parties de la route sont entièrement recouvertes, d'ailleurs à faire les malins, on a failli rester coincés.





Alors là, on se croirait en Australie...


les crêtes des vagues sont enmenées par le vent




On avait prévu de pique-niquer sur la plage, il est déjà 14h... Guy et Manoa ajoutent des pierres à l'édifice pendant que Louna est calfeutrée dans sa veste

Finalement on mangera dans la voiture pour éviter les sandwichs croustillants et les yeux qui pleurent

on distingue au loin, à travers le sable qui brouille la visibilité, l'île de Graciosa


plage et village de Famara vus d'en haut



le Belvédère del Rio 

Nous voici tout au bout des grandes falaises de Lanzarote, pointe nord-ouest de l'île. Juste au-dessus du détroit del Rio, passage entre Lanzarote et Graciosa. 






ça souffle à plus de 45 noeuds...




 panorama de l'île Graciosa. La visibilité est brouillée à cause du sable du Sahara transporté par le vent

zoom sur le petit port de Graciosa :

Le mouillage de playa Francesa est déserté, les copains doivent être tous au port



le vent du sud monte jusqu'au sommet de Lanzarote et redescend en rafale le long des falaises et balaient la surface de l'eau, grosses risées brutales. Graciosa a beau être située au nord, elle n'est pas pour autant à l'abri des forts coups de vent du sud.



Musée de la Piraterie - château Santa Barbara

Visite du château de Santa Barbara, rénové pour les touristes en musée historique sur la piraterie. 

Situé au-dessus de la ville de Teguise.






véritable pont-levis


 attention aux pirates...







les meurtrières

 ça y'est on a trouvé le trésor des pirates !

il est là au fond du puits :

Manoa et Louna veulent absolument aller au fond récupérer les pièces et les pierres précieuses, ils regrettent de ne pas avoir pris leur épuisette, et un cordage ou une échelle pour descendre...

Manoa élabore des plans pour revenir ici le soir voler le trésor... 

Louna nous dit que c'est facile, il suffit de la pendre par les pieds, et elle récupère les pièces au fond avec un petit seau...



un pistolet d'époque et une carte au trésor :

ville de Teguise en miniature :

 et le château de Santa Barbara :

le toit du château, avec les tours et les murailles, jolie vue sur 360°







 la mécanisme du pont-levis, encore utilisable

allez, il est temps de quitter le château



le Parc de Timanfaya












le feu du diable, montanas del fuego 


des geysers, mais ce sont des 'faux', le park-ranger jette de l'eau sur des trous par lesquels de l'air très chaud sort, et du coup ça crée un jet d'eau avec un gros 'vraouuum'. Manoa n'est pas très rassuré par le bruit.




le coin des chameaux... ils roupillent au soleil, en attendant les touristes pour une balade bringuebalante sur les volcans







comme on l'aura vu souvent à Lanzarote, des toilettes ou des entrées de sites touristiques, ou des petites boutiques de souvenir, sont cachées (creusées) dans la roche


des croûtes de lave :


Le Lac vert

Situé à côté du village d'El Golfo, sur la côte sud-ouest de Lanzarote, le Lago Verde est une lagune de couleur verte, symbiose de la mer et du volcan.


C'est un ancien cratère volcanique rempli par les infiltrations d'eau de mer. La couleur verte est due aux algues qui ont colonisé le lac.

Ce lac est très très salé, salinité supérieure à la mer morte ! On aurait pu s'y baigner, ou plutôt y flotter en prenant garde de ne pas boire la tasse, mais il y'a des barrières autour nous en interdisant l'accès, il fait partie d'une réserve naturelle.

Accès depuis le village du 'bout du monde' El Golfo.

tiens les murs ressemblent à la texture d'une balle de golf... mais non, le village est simplement situé dans un joli golfe (et non golf).




 première baie, barques de pêcheurs

puis panorama sur la seconde baie, plage de sable noir, la lagune verte, les falaises grises et ocres, la roche rouge, les contrastes sont saisissants










 le sable est rempli de petites pierres vertes, les olivines





et voici notre petit coin de pique-nique, juste pour nous. Cette fois-ci on ne mangera pas dans la voiture, mais au soleil, au chaud, à l'abri du vent, extra.








un poisson pris au piège entre les rochers, par la marée descendante



Los Hervideros

Signifie les sources bouillonnantes, il s'agit de cavités creusées par la mer dans la lave.








de quoi ravir les yeux de nos amateurs de grotte










Cueva de Los Verdes (tunnel de lave)

Route au-dessus du tunnel.


 la végétation des lieux :


el jameos del agua :


Le tunnel de lave, qui part du volcan de la Corona, et va jusqu'à l'océan, a une longueur de 7 km.

On en parcourt à pied les 1000m aménagés pour le touriste (nous).

Un peu de géologie : 

Existant sur différents sites volcaniques terrestres, les tunnels de lave sont un phénomène géologique fréquent qui résulte du refroidissement de la couche externe d'une coulée de lave. Fluide en son milieu, la coulée se poursuit aussi longtemps qu'elle est alimentée en amont par la lave provenant de la chambre magmatique. Si le flux s'interrompt, le tunnel se vide et subsiste alors sous la forme d'une galerie de basalte, parfois longue de plusieurs kilomètres. Il peut arriver que certaines parties du tunnel s'effondrent, formant ainsi des "lucarnes" qui donnent accès à l'intérieur de la cavité. 

La Cueva de los Verdes et el Jameos (effondrement) del Agua sont le parfait exemple de tube volcanique où s'est produit  l´affaissement du plafond dans certaines parties de son parcours. Ces deux sites ont été aménagés sur le même tube volcanique formé lors des éruptions du Volcan de la Corona, il y a environ 3000-4500 ans. 


La dernière éruption de la Corona date de 270 ans.

un peu d'histoire et de tourisme :

Le guide qui nous fait visiter le tunnel est charmant et plein d'humour. Il parle anglais et un peu français et nous conte plein d'anecdotes.

Los Verdes n'a rien à voir avec la couleur verte, d'autant qu'il n'y a pas d'eau sur Lanzarote et donc peu de plantes vertes, mais tout simplement le nom de la famille qui vivait là au moment de la dernière éruption. 




 l'entrée du tunnel :

et c'est parti pour un tour d'environ 1 heure sous terre (ou plutôt sous lave)




la cuisine du diable tout en haut, lueur rouge car il est entrain de préparer son dîner :


il y'a en réalité 2 tunnels, l'un au dessus de l'autre

 une croûte de lave :






les stalactites de lave :



le fantôme du tunnel, visible sur la paroi de droite :

bout de la visite, un énoooooorme trou :

Manoa et Louna ont le privilège de lancer une grosse pierre avec l'aide du guide, et d'écouter non pas le 'boum' mais un gros 'splash'... jolie illusion d'optique. Ils ont été bluffés.


retour à la surface :



Vendredi 29 novembre

Guy part rendre la voiture de location le matin avec Louna, pendant que je suis à l’école avec Manoa, puis nettoyage du voilier qui est tout sablé et orange, rinçage et séchage des voiles. Bricolage, courses et on se prépare pour quitter le port le lendemain, ouf.

Le vent du sud est tombé, et souffle tout doux du nord, on va en profiter pour aller vers le sud de Lanzarote, en soufflant sur les voiles.



Samedi 30 novembre

Après avoir payé le port (6 nuits à 17€, ça va encore, quand le port sera terminé, le tarif journalier pour un voilier comme le nôtre passera à 30€, glurps…), papoté sur le ponton, repris la météo, confié les cartes postales timbrées à Mireille et Lucien (ça m’aura évité de retourner à la ville), posé les poubelles, on quitte enfin Arrecife, direction les belles plages du sud.

On part il est midi passée, on frôle un énorme bateau de croisière à la sortie du port. 

Navigation avec du vent de nord-est, ¾ arrière, cap vers le sud-ouest, le bout de Lanzarote. On avance plutôt bien, 4 noeuds de moyenne, mais en fin d’après-midi il nous faudra mettre un peu le moteur, le vent faiblit et on préfère arriver au mouillage avant la nuit.

La côte sud-est de Lanzarote :

l'île Lobos entre Lanzarote et Fuerteventura, et Fuerteventura en arrière plan :


le 'bout' de Lanzarote :

Le ciel est brumeux, la visibilité mauvaise


le pavillon des Canaries est hissé sous celui de l'Espagne.

On l'a trouvé dans un des shiplanders d'Arrecife, et il semblerait que le vendeur ait oublié de nous le facturer, cool.

On jette l’ancre devant la jolie plage de Las Mujeres, à marée basse.




On retrouve le voilier suisse Placebo qui était au port comme nous et parti un peu plus tôt dans la matinée.



Du 30 novembre au 4 décembre

On passera 4 nuits au mouillage, paisible, calme, joli, ressourçant et loin de l’agitation du port.

On est dans le détroit de la Bocayna, entre Lanzarote et Fuerteventura, notre prochaine île à visiter, enfin peut-être…

 la place ne manque pas pour jeter l'ancre, on se met 'entre' un ketch 

 et Placebo.


lever de soleil sur la côte sud de Lanzarote :

coucher de soleil :




Le dimanche soir, les copains du voilier Boomerang rencontrés au port de Naos nous rejoignent au mouillage pour deux nuits.




les enfants lézardent sur l'annexe, pendant la seule journée ensoleillée et chaude.

une petite grotte marine, praticable uniquement au milieu de la marée :





les trois voiliers bleus dans le bleu : Boomerang MOANA et Placebo




Fin de matinée à la plage, petit coin désert, juste pour nous.

Forcément c'est inaccessible par la falaise, du coup on est tranquille, le débarquement en annexe est ok, mais deux heures plus tard, lorsque j'appelle Guy à la VHF pour qu'il vienne nous chercher, le rembarquement sera un peu plus sportif, les vagues ont grossies.










on est bien là, il fait chaud et les enfants apprécient à nouveau les jeux de plage, je revis ! pas encore de baignade tout de même, trop froide.




 Promenade à pied, depuis la grande plage Las Mujeres, jusqu'à la pointe Papagayo.


c'est parti pour un peu de bleu, je ne sais pas vous, mais moi ça me manquait :


on voit Placebo et MOANA




MOANA tout seul




succession de petites plages jusqu'à la pointe




grande plage de Pozo :




et enfin, la plus belle, la plage Papagayo, forme ronde et nom exotique

le restau-bar







la crête d'un dinosaure en premier plan :

elle est belle sous tous les angles cette anse, alors on ne s'en lasse pas




les falaises du bout de Lanzarote :

 un lézard géant :







mercredi 4 décembre

le vent souffle un peu fort du sud-est, du clapot, on ne peut pas prendre l'annexe pour se balader depuis hier.

La météo annonce du vent fort pour la fin de semaine et surtout milieu de semaine prochaine, secteur sud toujours, c'est une grosse dépression qui s'est formée à l'ouest et vient sur les Canaries par le sud.

Voilà : quand on a ça sur les fichiers météo, il faut battre en retraite, on ne fait pas le poids.




Les mouillages de Fuerteventura ne seront donc pas envisageables, car la côte Est est déjà réputée ventée lorsque le temps est stable. Quant au port de Gran Tarajal il est ouvert au sud-est et aussi cher que Naos à Lanzarote, on a pas envie d'y passer une semaine si la dépression perdure.

La décision est prise en quelques heures le mardi soir, on file directement sur Grande Canarie.

On avait pas prévu d'y aller au départ, mais c'est le seul endroit où l'on peut trouver un radar neuf avant la Martinique.

D'autre part, il faut que l'on s'éloigne des côtes africaines avant la descente pour le cap Vert, pour avoir moins de coups de vent et moins de pêcheurs, donc faire de l'Ouest avant de filer au Sud, ce qui nous fait 'raser' Grande Canarie alors c'est idiot de ne pas s'y arrêter.

10h on lève l'ancre, au-revoir Lanzarote, direction Las Palmas de Grande Canarie, 96 milles plus loin.

Cap 240°.

On ne verra pas la petite île Lobos et son lagon réputé pour le snorkeling entre Lanzarote et Fuerteventura, dommage...

Et on ne verra pas non plus les belles plages de Fuerteventura, tant pis les baignades et les eaux tropicales nous attendent au Cap Vert. On a hâte de plonger à nouveau et se laver avec la douchette sous un soleil cuisant.








retour île Graciosa

















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