Les Moana's

Les Moana's

mardi 26 mai 2015

Ecole pour les enfants, vacances pour les parents


(cliquer sur les images pour les agrandir)

L'équipage du MOANA se 'sédentarise' pour un peu plus de trois semaines, sur l'île de Moorea, dans la baie de Cook.

carte de Moorea



Ecole à Paopao

Paopao est le village situé dans le fond de la baie de Cook.

Mi-avril, en revenant sur Tahiti avec Jean-Pierre, nous avions fait une escale de 24h à Moorea. Nous en avons profité pour aller à l'école primaire de Paopao à 15h (sortie des classes), afin de préinscrire les enfants pour la fin du mois.
Le directeur est absent, nous nous adressons à son assistante, une dame très gentille qui nous précise qu'il nous faut aller à la mairie d'Afareitu, afin de remplir les papiers, et passer également à l'hôpital pour faire établir un certificat médical. Zut, voilà qui nous parait plus compliqué qu'à Ahé (tuamotu).
Nous retombons dans les méandres de l'administration française.
Afareitu est une commune située sur la côte Est de Moorea. sans véhicule, impossible d'y aller depuis Paopao, il y'a très peu de bus, et leurs horaires sont fantaisistes.
Nous devons rentrer sur Tahiti le lendemain matin, l'inscription est donc reportée à la semaine suivante.

jeudi 23 avril
Après une semaine à Tahiti dans le lagon de Punaauia, nous quittons le mouillage, et nous faisons route vers Moorea. A la voile, le vent souffle fort, on fonce à presque 7 noeuds au portant, et on atteind rapidement la passe Teruaupu, où les vagues déferlent. 
Le passage est rock'n'roll et avec un fort vent d'Est, tout le lagon de Moorea de ce côté est agité. On mouille devant Afareitu par 11 mètres de fond, Guy reste à bord car l'ancrage n'est pas sûr du fait de la profondeur et du fetch, pendant que je vais à la mairie avec les enfants.

Je trouve la mairie facilement, ainsi que le bureau concernant les inscriptions scolaires.
Deux dames sont là, je leur explique le pourquoi de ma présence.
Elles me disent d'un air désolé que nous n'avions pas besoin de venir ici, elles s'occupent uniquement des inscriptions pour la rentrée prochaine du mois d'août, mais pour les inscriptions en cours d'année et sur des petites périodes pour les gens du voyage, il faut voir directement avec l'école de Paopao, ? ! euh ok...
Je ne m'énerve pas, pas besoin, pas envie et inutile, les dames sont vraiment adorables, elles s'excusent cinquante fois de m'avoir fait déplacer pour rien,... elles sont accueillantes et arrangeantes, elles me donnent même les papiers à remplir, pour gagner du temps avec l'école.
Il faut préciser à ce stade que ce sont deux polynésiennes, on aurait eu la même chose en France, non seulement je me serais fait 'jeter', je n'aurai pas eu droit à un sourire ni rien. Ce qui d'ailleurs se vérifiera un peu plus tard.

Là tout se passe dans le calme et la douceur. 
C'est juste un contretemps, pas grave.


On relève l'ancre rapidement, et on ressort du lagon par la passe Tupapaurau, juste au sud du motu Ahi.

Cap sur la baie de Cook, que l'on atteindra jeudi en fin de journée, trop tard pour aller à l'école qui se termine à 15h.

vendredi 24 avril - 7h

Nous nous présentons devant le bureau du directeur de l'école primaire. Il est présent.
Il nous reçoit plus ou moins aimablement, rien à voir avec l'accueil charmant à l'école d'Ahé. On lui parle de notre souhait de mettre les enfants à l'école durant deux semaines, on lui explique qu'on est déjà passé,...
Il n'est pas contre, mais pas franchement enthousiaste non plus, bizarre...
Précisons que le directeur est un popaa (un français installé en Polynésie depuis plusieurs années).
Il nous explique qu'il va voir avec le maître et la maîtresse concernés, ce seront eux qui décideront, leur planning est chargé, les classes sont déjà bien remplies, nous sommes en fin d'année, bla bla il est entrain de nous rouler dans la farine ? Bon, peut-être que c'est un très bon directeur qui laisse le choix à ses employés, mais on a comme un doute. Il doit nous rappeler en fin de journée (c'est-à-dire vers midi puisqu'il n'y a pas école le vendredi après-midi) après avoir vu les professeurs, afin de nous faire part de leur décision.

La journée du vendredi se passe, pas de coup de téléphone...
Le week-end va être pénible, dans l'attente et l'incertitude.


lundi 27 avril - 7h 

Devinez où on va ?
Nous revoilà devant le bureau du directeur dès l'ouverture de l'école.
Pas de trace de notre 'ami'...
On va commencer un jeu agaçant et éprouvant voir dangereux, il n'est pas là, il ne nous a pas appelé, c'est donc qu'il est d'accord pour prendre nos enfants non ? 
On demande aux assistantes et à certains professeurs s'ils savent où se trouve le directeur, si elles peuvent faire accélérer les choses, ... bref si ils peuvent prendre enfin nos enfants dans les classes, avant que je fasse une crise de nerfs. Non c'était déjà trop tard en fait, j'étais déjà sorti de mes gonds, mais pas contre les dames que l'on avait en face de nous qui étaient encore une fois polynésiennes, aimables et arrangeantes et qui travaillent ici pour le bien-être des enfants et rien d'autre.
A force de discuter on comprendra que le directeur n'est que très moyennement apprécié du reste de l'équipe, tiens tiens... étonnant !
Une des assistantes nous donne en douce le numéro de téléphone de l'Académie. 
Toujours pas de trace de notre 'ennemi', tous les élèves sont en cours, sauf Manoa et Louna toujours avec nous. Il est déjà 8 heures, un directeur ne doit-il pas être là avant ses professeurs ? enfin nous c'est histoire de causer, on n'y connait rien à l'enseignement... on apprendra plus tard qu'il était à la Poste, détail croustillant.
Guy appelle l'inspecteur d'Académie. Il explique notre situation. 
Il a la promesse de la secrétaire que l'inspecteur nous rappelera très vite afin de donner sa décision.
Sur ce, le directeur arrive, il est 8h30, et lorsqu'il apprend qu'on l'a court-circuité (pas du tout, nous on voulait juste faire avancer le schmilblick) en appelant sa hiérarchie, il devient fou, et je pèse mes mots, réellement fou ! Menace de mort (oui ? quand même si si, heureusement il n'avait pas de sabre à portée de main comme il l'a précisé lui-même) et menace d'appeler la gendarmerie (là ça fait plutôt rire), d'ailleurs il était tellement énervé, pas moyen de faire le bon numéro, après plusieurs tentatives, il a finalement abandonné.
Il trouvait inadmissible que l'on soit dans son bureau, dans l'enceinte de l'école, et de toute façon il ne voulait pas prendre nos enfants (on ne saura jamais pourquoi ?). Ah donc ce ne sont pas les professeurs qui décident finalement. Ok vous ne voulez pas prendre nos enfants, mais il va falloir nous le mettre par écrit, et nous en donner la raison.
Les pourparler ont duré encore plusieurs dizaines de minutes, ça a crié très fort. 
Bref... finalement il n'y aura pas de bain de sang. Tout le monde finit par se calmer et s'excuser, Mister Hyde redevient Docteur Jekyl, et il nous informe qu'il se pliera à la décision de l'inspecteur, logique hiérarchique.
Nous repartons une fois de plus à bord de MOANA avec les enfants, pffff.

Et enfin vers midi, coup de fil du directeur de la primaire (tout gentil Docteur Jekyl) qui nous annonce que Manoa sera le bienvenu dès le lendemain matin, puis coup de fil du directeur de la maternelle qui nous annonce la même chose pour Louna, et coup de fil de l'inspecteur venu vérifier que les deux directeurs nous avaient bien appelé.

Ouf... quelle aventure, quelle dépense d'énergie inutile, et coups de stress pour pas grand chose. Personnellement je trouve plus facile et moins fatigant de traverser un océan à la voile, mais c'est mon opinion.

Il faut savoir que nous faisons partie des gens du voyage, et en tant que français, ils ne peuvent pas refuser de prendre nos enfants à l'école. 
Alors pourquoi autant de simagrées ? on ne saura jamais.

L'essentiel c'est que nous allons être en 'vacances' nous les parents pour deux petites semaines. 


Ancrage en fond de baie Cook, pour être juste à côté de l'école. Il y'a juste la route à traverser.
Le fond de la baie de Cook c'est un panorama extraordinaire, mais c'est encaissé et ce n'est pas le paradis du lagon, l'eau est verte, ou marron s'il pleut, d'ailleurs il pleut très souvent ici, beaucoup plus que sur les abords du récif, à cause de la proximité des montagnes. Il fait très humide, et très chaud.




la crêperie du capitaine Cook :


et son voilier ?



elles en ont fait du chemin les fraises Tagada... depuis Uzès





l'école maternelle de Paopao






l'école primaire de Paopao






Les enfants sont enchantés de leur deux semaines à l'école.

Manoa a tout de même préféré l'école à Ahé (2 classes 35 élèves en tout) car ici il y'a beaucoup de bruit dans la classe, dans la cour et surtout à la cantine (2 classes de 25 pour chaque niveau, ça fait un paquet d'élèves !). 

Son maître est très pro et très sympa, il s'est investi, et nous a fait un bilan concernant son niveau.
Il est en retard pour la lecture/écriture/grammaire (pas de surprise), mais il participe, s'intéresse, est motivé et est concentré (tout l'inverse de ce qui se passe à bord), donc c'est rassurant, il devrait s'intégrer et se réadapter assez facilement en septembre à Chaponnay.

Louna a peu parlé au début, timide, puis au fil des jours elle s'est déridé.

La maîtresse de Louna était très gentille aussi. Concernant le niveau en maternelle, pas de problème pour notre petite sirène.

lundi 11 mai

Nous n'osons pas y rajouter 3 jours jusqu'au jeudi de l'ascension, étant donné les difficultés rencontrées pour l'inscription...




Le Mouillage de Maharepa

Durant le week-end et une fois terminée l'école des enfants, ... nous allons mouiller à Maharepa, derrière le récif, dans le turquoise.



les bateaux-copains : 
NORANGO (David Lin et Sianna) et KIFOUINE (Edward et Céline)
sous le soleil



ou sous un grain


baignade et jeux pour les enfants



Manoa dans le kayak d'Edward et Céline


voiliers au coucher de soleil






C'est beaucoup plus joli qu'en fond de baie, avec nos amies les raies pastenagues et aigle qui nous rendent visite plusieurs fois par jour.








une carangue pêchée par Edward, pour le repas du soir



Manoa qui rape la coco sur KIFOUINE, 
confection du lait de coco quotidien pour agrémenter les plats et boissons : riz, poisson, lentilles, café... et pinacolada locale (avec les ananas de Moorea)




fin de soirée sur KIFOUINE


Edward et Céline avec leur précieux chargement : guitare et machine à coudre


Edward et Guy se sont perfectionnés à la musique, guitare pour l'un, ukuléle pour l'autre


les filles


Edward et Céline sur MOANA


Sianna, Manoa et Louna


avec les copains KIFOUINE et NORANGO : riz et poissons, au lait de coco... évidemment




retrouvailles avec Laurent du voilier Black Pearl (Laurent et Coraline rencontrés à Nuku-Hiva en août lors de notre arrivée aux Marquises), de passage sur Moorea.







L'hôtel Intercontinental et l'Association Te Mana O Te Moana

Quel rapport entre l'hôtel et le centre de protection des tortues ?
Seulement que le centre est installé dans l'hôtel, à proximité des bungalows luxueux.

Moana veut dire Océan, le Mana c'est le sacré, le pouvoir, l'esprit
=> Te Mana O Te Moana signifie : L'esprit de l'Océan

jeudi 14 mai

expédition en stop avec Edward et Céline, car l'hôtel Intercontinental est à l'Ouest de la baie d'Opunohu, à environ 15km de Maharepa. Pas de bus, jour férié.


sur la route... on lève le pouce





un grain au loin, coup de bol on ne se fera pas mouillé de la journée



étalage et vente de fruits et de légumes au bord de la route






le joli cadre de l'hôtel Intercontinental


il faut avouer qu'entre les dégradés de vert de la végétation et les dégradés de turquoise du lagon, c'est plutôt chouette








Les piscines de l'hôtel




Les roulottes et autres snacks sont fermés les dimanche et jours fériés... !

L'équipe a faim, le restaurant est hors budget, on se dit qu'au snack côté piscine et plage, ça sera accessible, que nenni. Nous cotoyons le luxe, et même ici, les prix sont fous.
Nous optons pour 2 pizzas pour 6, et des verres d'eau du robinet.

On mangera mieux ce soir...


violet pour la robe, violet pour les fleurs



Revenons à nos tortues :

Les espèces de tortue les plus répandues en Polynésie sont la tortue imbriquée et la tortue verte.
La tortue imbriquée est toxique de part son alimentation, elle se nourrit d'éponges et algues toxiques.
La tortue verte est braconnée de plus en plus, car sa graisse qui prend une couleur verte en cuisant (d'où son nom) est délicieuse. 


Traditionnellement la tortue verte se mangeait une ou deux fois par an, à l'occasion d'un repas de fête, et était réservée uniquement aux chefs du village. Ils avaient compris que de part leur mode de reproduction et la fréquence de reproduction faible, la tortue est une espèce en danger. Aujourd'hui l'association essaie de sensibiliser la population polynésienne, notamment par des interventions auprès du public et des écoles.
Mais lorsque l'on sait que les politiques et dirigeants de l'état Polynésien commandent des tortues par dizaine lors de banquets ou autres évènements politiques importants, on se rend compte que les actions de l'association sont peu de choses, et que le combat est perdu d'avance, c'est écoeurant.
Il faut 20 ans à une tortue pour atteindre sa maturité sexuelle. 
La tortue pond une fois tous les 2 à 4 ans seulement, une centaine d'oeufs.
Un seul oeuf sur mille survit !

L'association recueille les tortues blessées.
Lorsqu'ils ont un peu d'argent, les biologistes achètent une balise, qu'ils fixeront sur la nageoire de la tortue, afin de la suivre et de mieux connaitre leur migration et leur mode de vie.

Cette grosse tortue à des microbulles d'air sous sa carapace. Plusieurs biologistes ont tenté de la guérir, mais rien n'y fait. Elle flotte en permanence, à cause de l'air, elle ne peut donc pas descendre au fond de l'eau pour se nourrir, c'est l'homme qui lui apporte ses repas.  
Elle est condamnée à rester au centre, elle ne pourra plus vivre en liberté.



dans le parc, il y'a des 'enclos' de différentes dimensions, en fonction de la taille des tortues




Celle-ci a un problème nerveux du à une flèche de fusil plantée dans le cou, elle tourne en rond... 
Les soignants ont essayé quelques traitements sans résultat, peut-être que le nerf va se remettre en état tout seul, à suivre.




Celle-ci est aveugle, la flèche du chasseur a traversé les deux yeux ! incroyable, la tortue a survécu, mais elle est condamnée également à rester ici au centre, elle a pris ses repères dans le parc, elle ne se cogne plus.


tortue et poisson trompette


C'est une magnifique tortue verte, elle a 5 ans. La carapace est incroyablement belle.
On dirait que les motifs sur les nageoires et la tête ont été peints par une main d'artiste, ou bien un assemblage de bois en marqueterie.


Tortues de plus en plus petites. Celles-ci ont environ 1 an.




Position de détente, on n'avait jamais vu une tortue avec les nageoires sur la carapace, elle est zen. Comme nous lorsqu'on croise les bras dans le dos... excellent !


Une tortue de Moruroa ? rose fushia...



Une petite sirène qui se repose... c'est épuisant d'écouter les informations du biologiste



Et voici des bébés tortues, entre 1 et 3 mois.
Elles ont été recueillies directement dans les nids, elles ont toutes un problème plus ou moins grave (malformation ou autre), qui explique qu'elles ne soient pas parvenues à sortir du sable, ou à rejoindre l'océan.

Les biologistes les gardent au centre quelques mois ou années, puis les relâchent dès qu'elles peuvent survivre en milieu naturel.




toujours un mystère non résolu : la tortue marine revient pondre sur la plage où elle est née ! c'est magique...


L'association s'intéresse également à tous les mammifères marins de Polynésie.

Pour les soutenir : www.temanaotemoana.org


Il y'a dans l'enceinte de l'hôtel trois dauphins en captivité.
Cette activité est critiquée. On associe business et soin des dauphins, deux concepts qui ne peuvent pas s'associer d'ordinaire. 
Les touristes viennent nager avec les dauphins dans le bassin, moyennant quelques centaines d'euros.




Nous, fauchés comme d'habitude, on assistera à ça de loin.
On apprend surtout beaucoup de choses grâce aux affiches explicatives et au biologiste présent.




Le centre de soin des tortues aurait fermé depuis longtemps sans l'aide financière du centre des dauphins.

Alors, trois dauphins en captivité, c'est bien ou mal ? ça permet aux touristes d'en savoir plus et d'avoir envie de les protéger. Et c'est bien peu comparé à tous les dauphins capturés accidentellement dans les filets des chalutiers... et tout ceux dont on entend jamais parler et qui meurent tout de même.




Retour en stop à Maharepa, fin de journée, il y'a encore moins de voiture que le matin, on marche, on marche, et les enfants commencent à désespérer.
Et finalement une dame très sympa (une vendeuse de perles, ayant vécu 15 ans sur un atoll des tuamotu) s'arrête avec sa camionette et nous fait tous monter à bord. Ouf...








Ferry Moorea-Tahiti

Il y'a des liaisons quotidiennes entre Tahiti et Moorea, en semaine, le week-end et les jours fériés.

Le ferry fait le parcours Papeete (Tahiti) - Vaiare (Moorea).

C'est très pratique, rapide et pas cher, 1160 Franc Pacifique (moins de 10€) pour un adulte, et 600 F (5€) pour un enfant. 

Beaucoup de gens résident à Moorea et travaillent à Tahiti, ou inversement.
Le ferry est comme le bus ou le métro dans nos grandes villes de France, avec des abonnements mensuels aux tarifs inférieurs à ce que nous avons payé pour un trajet unique.

Les habitants de Moorea parlent de Tahiti et de Papeete en disant 'la ville'. C'est simplement de l'eau qui sépare leur maison à la campagne, de leur lieu de travail à la ville.

samedi 16 mai

Je prends le ferry avec les enfants pour aller voir les copains de Tahiti, pour un petit week-end.

Coucher de soleil sur Moorea, auquel on assiste depuis le haut du ferry, cheveux dans le vent.





arrivée sur Tahiti juste avant le crépuscule, les sommets sont tous dégagés.





dimanche 17 mai

retour vers Moorea, à l'intérieur cette fois-ci, car il y'a quelques grains.



Arrivée à Vaiare



Manoa et Louna sont enchantés de leur aller retour sur ce bateau immense et rapide, ça change de Moana.



lundi 18 mai

Nous quittons Maharepa, les copains et l'archipel de la Société, cap sur l'archipel des Tuamotu, et plus précisément l'atoll de Fakarava situé à 256 milles au nord-est de Moorea.

Les alizés de sud-est ne sont toujours pas établis, nous sommes pourtant sorti de la saison des pluies, le vent est soit inexistant, soit il vient du Nord-Est la majorité du temps, ce qui nous interdit l'accès aux tuamotu. Mais la météo nous annonce du vent de Nord-Ouest pendant plus de 24 heures, alors on lève l'ancre ! après on verra bien... faisons confiance à notre bonne étoile, cap sur le paradis des atolls.










retour grand voyage