Les Moana's

Les Moana's

jeudi 25 juin 2015

atoll FAKARAVA : jolie pause aux sables roses


(cliquer sur les images pour les agrandir)

Le lieu appelé 'les sables roses' est situé au sud-ouest de la passe Tamakohua





le 'coin' sud-ouest de l'atoll est formé d'une grande piscine turquoise, de bancs de sable de couleur rosée et de quelques motu à proximité de la passe


nos amis à bord du catamaran SELAVI


il y'a beaucoup de voiliers au mouillage, environ une douzaine !
beaucoup c'est relatif, disons que c'est beaucoup pour un mouillage dans un atoll polynésien


mais il y'a beaucoup de place, et un même un motu pour chacun


inutile de préciser que nous sommes entourés de corail et de requins pointe noire, c'est lassant...

apparition de Mahana (le soleil) derrière le motu Tetamanu


quand le soleil disparait derrière l'horizon et embrase le ciel de rouge et d'orange...


soirée avec nos amis du SELAVI, Marco et Enrica


Manoa Louna et Pablo




ouf on a quelques réserves de boissons...

Vive les Tuamotu, ce 'pays' où l'on ne dépense rien, puisqu'il n'y a pas de magasin.
A Fakarava les seuls magasins sont au village, au nord de l'atoll. Certains atolls sont déserts, d'autres habités mais les magasins inexistants, ou très pauvres en denrées.
Pas de vin, pas de rhum, pas de miel..., pas de fruits et légumes, pas de produits laitiers.
On vit sur nos réserves, farine, lentilles, riz, pâtes, quelques conserves agrémentées de coco et de poisson.

Pas de réseau téléphonique dans la majeure partie de l'atoll, on est souvent coupés du monde ce qui nous convient parfaitement, et même le téléphone iridium ne fonctionne pas bien, la couverture satellite est faible au dessus de la zone des Tuamotu.



exploration des motu, des hoa et de la grande piscine
(pas de 's' au pluriel en tahitien)


youpiii encore du turquoise, encore et toujours !
je l'ai déjà dit, ceux qui n'aiment pas le bleu, l'eau et les lieux déserts, n'ont rien à faire sur notre blog


encore des coins où le touriste ne vient pas,
il n'y a que le voilier qui nous permette de venir ici et d'en profiter autant qu'on le souhaite


Louna surveille les patates de corail à l'avant de l'annexe, 
enfin sauf quand elle fait des grimaces pour la photo


toutes les teintes de vert et de bleu sont là




des bancs de sable blancs et roses


du sable fin comme de la farine, entouré d'une eau cristalline


comment pourrons-nous un jour à nouveau nous retrouver sur une plage de la côte d'azur bondée de monde ?
impossible...
(bon, on n'y allait déjà pas avant le voyage)


minuscules ilôts immergés à marée haute


les enfants partent à l'aventure




nous on papote, on savoure le paysage, on refait le monde...


et on prend des photos de ces lieux magiques



depuis le début, il y'a un motu qui m'attire, c'est le plus éloigné de la zone de mouillage, il est petit et a belle allure avec ses 3 cocotiers et sa plage de sable


alors en route, entre bleu et turquoise... à la limite de la piscine





le voilà cet ilôt parfait !



magnifique...



un petit coin de paradis, juste pour nous


tout y est : eau transparente, sable clair, magie des couleurs, luminosité, végétation, ombre.
la seule chose qui manque : les moustiques ! donc c'est parfait...


les motu d'à côté ne sont pas mal non plus, et accessibles à pied, il y'a très peu d'eau





un air penché pour capturer ce morceau de corail violet dans l'objectif



on se sent privilégié de pouvoir profiter de coins aussi somptueux


la Nature est vraiment belle


le regard se perd sur l'horizon ouest, on ne distingue pas la barrière de l'atoll

le dégradé de turquoise dans l'eau se prolonge dans le bleu du ciel,
je ne m'en lasse pas... et j'en prends plein les yeux


un cocotier et son ombre dans l'eau limpide


jolies patates de corail qui ressemblent à des grandes tables, 
comme des atolls miniatures...


c'est beau...


Les Tuamotu...
Dans cette frontière entre mer et sable, où des plaques coralliennes vieilles comme le monde attendent leur fin, l'horizon est d'une pureté incroyable, limpide et dégagé.
Ici le monde est simplifié, beau, fier, cristallisé dans une réduction minérale, végétale et lumineuse qui se moque du temps qui passe. 
Mais d'ailleurs le temps passe-t-il ici ? Il semble s'être arrêté...

en tout cas, on souhaiterait très fort qu'il s'arrête...

retour à notre petit coin de paradis



jolie vue à travers cette fenêtre de cocotiers





Louna est seule, abandonnée, loin loin sur le banc de sable...


les sables roses...




du rose et du turquoise autour de ce banc en forme de croissant de lune


chacun le sien !


Louna sur la lune


impression d'être au bout du monde


les rayons du soleil couchant vont nous offrir un fabuleux spectacle de couleur



Manoa Louna et Pablo ramassent les bernard l'hermite, ensuite ils organisent des courses ou leur construisent des maisons


petite poupette au milieu des cocotiers



du rose pour le sable, et du rose pour le ciel


les nombreux bateaux au mouillage


banc de sable, et banc de bois, pour le confort






soleil couchant derrière le motu




l'astre du jour nous offre ces derniers rayons dans l'eau avant de disparaître


cliché à travers les lunettes polarisantes




comme si on était jeunes et fous... on repart bien après le coucher de soleil, sans frontale et sans lune, en tachant d'éviter les patates de corail et rejoindre les voiliers sans encombre.

Le spectacle que l'on aura devant les yeux restera longtemps gravé dans nos mémoires, le motu et ses cocotiers qui se détachent devant la voûte céleste, c'est fantastique.

Ce coin des 'sables roses' est un vrai régal.

C'est l'atoll entier de Fakarava qui est fabuleux, on y aura passé environ 3 semaines, semaines de bonheur, de magie, de robinsonnade, de snorkeling, de rêve éveillé, dans une réalité au-delà du réel, une vérité et un accueil chaleureux des paumotu, dans un silence absolu troublé uniquement par le bruit des vagues sur le récif, dans des palettes de couleur et de lumière inimaginables, loin, si loin du monde moderne et de ses stupidités, là au beau milieu du Pacifique...

Alors pourquoi partir ?
pour y revenir peut-être...