Les Moana's

Les Moana's

mercredi 23 avril 2014

Antilles Sud : île Ronde et Grenade


mercredi 23 avril 2014



Passage devant le rocher du Diamant (qui a un peu plus la forme d'un diamant que celui de Martinique).


Il y'a une belle houle qui nous pousse.

 Arrivée à l'île Ronde juste avant le coucher du soleil


Mouillage dans de l'eau claire, devant une mini plage. La baie est quasi déserte, il y'a seulement un autre voilier. On le baptisera le voilier fantôme car pendant les deux nuits que l'on a passées ici, on a vu personne à bord, pourtant l'annexe est attachée derrière, à flot, et quelque fois s'échappe du bateau un peu de musique, un hublot ouvert qui se referme...


Plein ouest, vue sur les îles Sisters et les 7 (chiffre magique) barques de pêche à l'ancre.

 La plage, ou plutôt les petites plages, séparées par des avancées rocheuses.




Le sable a une couleur originale, mélange de noir et de doré.



L'île Ronde est un havre de paix et de quiétude. Pas de bruit, quasiment seul au mouillage.

Les fonds marins sont jolis.

Guy a pêché 3 poissons en allant vers les rochers en annexe, au coucher du soleil.




Une autre plage au sud de la baie, plus grande, mais plus de houle, mouillage sûrement plus rouleur ici.



Un campement avec toile de tente, un peu de matériel, des vêtements et un tas de déchets. Pour les pêcheurs du coin. du coin ? de quelle île ? l'île Ronde est inhabitée. Peut-être de Grenade qui est à 5 milles. 



 fenêtre sur les îles Sisters


On pourrait bien passer une semaine ici, seuls et tranquilles, le lieu invite au repos et j'en ai bien besoin. D'ailleurs c'est ce que nos amis de MOLA-MOLA vont faire et ils ont bien raison.

Mais on est inquiet pour le hauban, il faut que l'on descende sur Grenade. C'est la dure réalité du voilier... où il y'a toujours quelque chose à réparer.


vendredi 25 avril

On quitte l'île Ronde, direction Grenade.

Il y'a un phénomène à l'ouest de l'île Ronde (distance 2 milles), une zone interdite à la navigation, un volcan sous-marin est en activité (poches de gaz) et prêt à émerger, demain, dans un mois, dans dix ans... du coup Manoa ne dort pas très bien la nuit suivante. C'est vrai qu'il ne vaut mieux pas être dans les parages lorsque ça va arriver. La vague résultant du tremblement risque d'être gigantesque.


Après la sécheresse des Grenadines, on va retrouver la verdure, la luxuriance, les fruits, et les nuages accrochés aux sommets... que l'on avait oubliés depuis Ste Lucie et la Martinique.


On longe la côte ouest de Grenade et ses villages colorés perdus dans la végétation. 




La navigation est un pur délice, on avance à 5 puis 6 noeuds, la GVoile hissée sans ris (ça faisait bien longtemps), et le génois déroulé entièrement. On est en vent de travers, avec une houle d'à peine 1m50 longue, qui ne nous dérange pas, pas une goutte d'eau salée sur le pont.

On termine la navigation avec du près serré, vent de sud-est, mais la mer est plate, on avance à 7 noeuds, on gîte un peu, mais c'est extra.

Cette petite journée m'a fait du bien et m'aura en partie ressourcé pour affronter la suite. Mais le bienfait a ses limites (nav pas assez longue), ça ne durera que 3 jours, avant que je retrouve la fatigue, le manque d'énergie, les doutes, le ras le bol de cette boite à outils géante flottante... avec les enfants à bord... que l'on a envie d'attacher au mât de misaine (mais sur MOANA il n'yen a pas), et l'appel de la sieste (encore un nouveau mot) plusieurs fois par jour.



On jette l'ancre devant l'entrée de la baie de St Georges, derrière les MOUTON-CADET (Philippe et Gwen)!!

Ca y'est on les retrouve enfin. On s'était aperçu aux Canaries, on s'est parlé à la VHF la veille de notre arrivée en Martinique, puis revu à Ste Anne et à l'Anse à l'âne, mais on avait pas encore eu l'occasion de faire plus ample connaissance. On s'est loupé à Carriacou sans le savoir, ils sont partis de Tyrell bay la veille de notre arrivée.


On va pouvoir passer du temps ensemble. 

 On fait cuire nos trois poissons péchés la veille au soir à l'île Ronde.

Pause photo avec Philippe et Gwen pour nos copains communs de BOOMERANG, encore de l'autre côté de l'Atlantique (en Afrique).



baignade au mouilllage

Quand vous n'avez pas le moral, vous regardez Louna, avec ses lunettes elle ressemble à une grenouille, ça vous redonne le sourire !





Les haubans

Dès notre arrivée, on se renseigne chez le ship Island Water World pour les haubans, il nous dit qu'il y'a une entreprise qui s'occupe de faire les câbles, ridoirs, et tout le gréement, juste de l'autre côté de la baie, donc pas de problème, mais il est bientôt 16h, trop tard le temps d'y aller ça sera fermé, et le samedi ils ne travaillent pas, zut va falloir attendre lundi.

Le lundi matin, Guy démonte le hauban défectueux, l'amène et bonne surprise il sera prêt le lendemain. Impeccable.

Sauf que le lendemain il n'est pas prêt car en fait il faut également changer le ridoir, car le pas de vis n'est pas le même. retour au voilier, démontage du ridoir et hop retour du côté de la marina.

On récupère le tout le mercredi à 16h, il était temps car le lendemain, jeudi 1er mai c'est férié.

Pas pour nous bien entendu. Guy monte au mât malgré un vilain roulis, qui l'oblige à faire le singe là-haut et à embrasser le mât régulièrement en espérant que le tout tienne bon.

Une fois qu'il a terminé, il remarque qu'un autre hauban commence à s'abîmer aussi, ah non, là mes nerfs lâchent, mais il vaut mieux mes nerfs que les haubans durant une navigation;

Par 'chance', il s'agit du hauban tribord changé à Trinidad par l'ancien propriétaire, il avait changé les deux, babord et tribord alors qu'un seul était abîmé, donc il devrait y'avoir dans le bateau les deux anciens stockés, dont un en bon état.

Eh oui, on les trouve sous la couchette de Manoa.

Guy remonte au mât et change celui-ci.

Evidemment ça lui aura pris toute la journée du jeudi, à l'issue de cela il faut vérifier la tension sur tous les câbles et modifier en conséquence d'après ce que préconisent les spécialistes. Quelques heures d'arrachage de cheveux passés sur internet pour avoir les bonnes infos... 

Il est 17h30, presque nuit, il prend l'annexe pour rendre visite aux copains MoLA-MOLA qui sont arrivés dans l'après-midi. Et zut il se rend compte que l'une des barres de flèches est trop vers le haut.

Du coup le vendredi matin, rebelote, toujours avec un vilain roulis digne des mouillages aux Baléares, il faut redresser cette barre et revérifier les tensions des câbles. 



 gros plan sur le sertissage abîmé




Statues sous l'eau

Le dimanche 27 avril, départ pour la pointe Molinière à 2 milles au nord du mouillage de St Georges.

Il y'a là-bas un joli site de plongée, et des statues sous l'eau, il ne s'agit pas des ruines d'une ancienne civilisation perdue (non non nous n'avons pas retrouvé l'Atlantide), mais des statues placées ici pour le plaisir des plongeurs.

On peut y aller en voilier et s'amarrer sur une bouée blanche ou bien en annexe sur une bouée rouge. Normalement c'est payant mais on ne verra personne.

On décide de laisser le bateau à St Georges, et on part avec notre annexe de riche (=moteur puissant).

Tout le monde en maillot de bain, juste l'essentiel (palmes masque tuba et appareil photo).

On est parti tellement léger qu'on en a oublié une serviette de bain, et les brassards de Louna, ça c'est ennuyeux, je m'en suis rendu compte juste avant d'arriver, trop tard.

On fait l'inventaire de ce qu'on a à bord de l'annexe qui pourrait servir de flotteur, pas de pare-battages, on les a enlevés depuis un moment, zut, et dans le coffre à l'avant, ah chouette la petite touque avec le matériel de premier secours, impeccable, ça flotte, il y'a un bout de ficelle, elle va pouvoir se tenir à ça. 








Et c'est parti pour l'exploration des fonds.

Louna se débrouille très bien avec sa touque, d'ailleurs même sans touque, lorsqu'elle est à plat ventre, elle flotte, et elle a le réflexe de faire les mouvements de brasse pour ne pas couler. Très bien, mais la prochaine plongée, on tâchera tout de même de ne pas oublier les brassards.






 un banc de chirurgiens bleus

Les fonds sont chouettes et fournis.



 et voici une statue : prière

 un monsieur qui tape à la machine

 la ronde



 Malheureusement avec le temps, les algues, ... les statues ne sont plus aussi propres et jolies comme lorsqu'ils les ont posées, et certaines sont tombées.





On verra également un vélo, une sirène, des tikis,...

Les statues sont disposées le long de bandes de sable, petits chemins comme des mini canyons au milieu des massifs de corail. Profondeur environ 5 mètres.

Les enfants les ont quasiment toutes vues, ils étaient crevés mais ravis.


Ce fut notre seule journée de balade sur les 12 jours passés à Grenade. Le reste de notre séjour aura été synonyme de bricolage, avitaillement, préparation, pas de repos pour l'équipage du MOANA, et pas de visite de l'île, quel dommage. La prochaine fois on achètera un voilier en meilleur état, euh évidemment il n'y aura pas de prochaine fois... sauf si on gagne au loto.

Quel galère le voilier en réparation au mouillage, il y'a les enfants à bord à occuper, un régal... ils se chamaillent, cassent un tas de choses, font tomber des objets à l'eau, on dirait qu'ils sentent la neige, ou l'éruption imminente du volcan sous-marin ? Il faudrait les mettre en pension quelques jours, loin du bateau. 




Chasse aux oeufs

On fête Pâques le même jour que notre escapade sous-marine.

Bein oui Pâques c'était le dimanche d'avant ? aucune importance.

En allant au Foodland (vous aurez compris de quoi il s'agit) dans la baie de St Georges, nous trouvons pour la première fois des œufs en chocolat ! non fondus, supermarché climatisé.

On trouve également des yaourts ! et pas plus cher que chez nous. Les derniers avaient été achetés en Martinique. Alors on rempli le frigo de yaourts nature, et aux fruits, c'est Byzance.

Revenons à Pâques, avec les moyens du bord (pas de magasin de souvenirs ici, ni de jouets), plus les œufs, je cache quelques surprises dans le bateau, des bracelets achetés il y'a longtemps en Espagne, des ballons,... et quelques trésors cachés à bord dans des endroits que je suis seule à connaître. 




Quant aux tee-shirts UV, c'est que juste avant la chasse aux œufs, les enfants sont partis en annexe avec Guy 'courir' derrière un coussin bleu, que l'on a regardé flotter durant le repas dans le cockpit, avant de se rendre compte que c'était le nôtre, posé sur le hublot au-dessus du carré pour faire pare-soleil, et qu'il s'était envolé avec une rafale... non vraiment on ne s'ennuie pas.

On l'a récupéré, et rincé, tout va bien. Il faudra étudier une nouvelle technique de pare-soleil.





ville de St Georges et son fort



 maisons 'so british', abritant la bibliothèque et les locaux de administration








 Vue sur le mouillage de St Goerges et la baie de Grande Anse au fond.

 la plage de Grande Anse









 les pêcheurs installent leur filet

 ils font un grand cercle

et pendant que deux nageurs rabattent le poisson, un troisième remonte le filet, tiré par les autres depuis la plage



bricolage réparation préparation

- le tacktick : Guy a descendu le récepteur du sommet du mât, et il lui a fabriqué un beau support, fixé à l'arrière du cockpit, à moins de 2 mètres de l'afficheur.




C'est chouette hein ?

Sauf que ça ne fonctionne pas du tout. Ce tacktick nous agace depuis le début du voyage. Sans commentaire.

On n'a donc plus la direction du vent, ce n'est pas très grave, car la girouette au sommet du mât nous l'indique, c'est mécanique ça ne tombe pas en panne. Par contre on n'a plus non plus la vitesse du vent, ce qui est plus ennuyeux. Il va falloir encore des milles et des milles de nav avant de sentir à l'avance les accélérations du vent, pour réduire la toile avant que ça fraîchisse trop.


- durite de gazoil : Guy a installé la nouvelle durite (composition adéquate cette fois-ci) pour le réservoir de secours. Après 3 heures de sueur et de boulot dans le coin du carré, la tête dans la bibliothèque ou dans le coffre, pour passer la durite par les trous et la fixer, ouf tout est impeccable. 

On vérifiera tout de même après chaque navigation un peu mouvementée s'il n'y a pas de vilain gasoil non invité au fond des coffres. Deux fois suffisent !


- air dans le moteur
on a de l'air dans le moteur depuis les Canaries (même avant peut-être ?). Ce qui est gérable grâce aux filtres que Guy a installé, car il voit l'air et le pompe avant de démarrer le moteur, mais ça devient génant si on a besoin de faire plusieurs heures de moteur d'affilée.

Du coup il a installé deux robinets (vannes) sur le tuyau d'arrivée de gasoil. Afin de shunter la poire qui sans doute injecte de l'air dans le circuit.


- confection des cagnards
Travail pour la couturière de bord (Guy), en même temps si j'avais été présente lors de ces courses tel un panier percé au Marin, on aurait pas acheter de tissu affreusement cher pour les cagnards.

Début en Martinique en février, fin à Grenade en mai... là on a fait fort.


intérieur

extérieur :


Il ne reste plus qu'à broder MOANA dessus en blanc.


et puis rangements, tris...

  
vendredi 2 mai
On part pour Prickly bay en début d'après-midi, ras le bol de ce mouillage pas chouette avec les cargos qui nous foncent dessus (on est dans l'axe du chenal) avant de rentrer au port.

Là-bas ce sera plus touristique, plus joli et on peut y faire notre clearence de sortie également.

Navigation rapide au portant jusqu'à la pointe sud-ouest de Greande, puis remontée au moteur car vent et courant dans le nez.

Mouillage vers 16h au milieu de 150 autres bateaux, la baie est immense, l'extrémité est un trou à cyclone, comme les autres baies du sud de Grenade, qui sont profondes et les berges bordées de mangrove.


samedi 3 mai
On décide d'aller faire un tour au shiplander Island Water Wolrd (IWW) du chantier (il y'a une grosse zone pour mettre à sec les bateaux), on trouve quelques trucs intéressants mais comme on a oublié de prendre les papiers du bateau, on se refait un aller retour. Papiers obligatoires (comme à Ste Lucie) pour acheter détaxé.

OK voilà, et puis c'est tout ! car en fait on a mal compris, et on s'est mal renseigné, à Prickly bay ce n'est pas du tout touristique, d'ailleurs tout le sud est désert, il n'y a aucun magasin, et aucun supermarché, ni marché, rien, tout est mort ici.

Nous qui voulions finir l'avitaillement (produits frais), c'est loupé. Pffff ras le bol et incompréhension, devant les nombre de bateaux mouillés ici !! c'est étrange qu'il n'y ait rien pour s'avitailler. A l'île Ronde c'est normal, mais ici !

La miss du magasin IWW nous dit que l'on trouvera tout ce qu'on veut à St Georges, euh mouis on y était jusqu'à hier...

On part donc en direction de là où on vient de passer une semaine complète, à 30 minutes à pied. 

A St Georges quand on se promenait au bord de la route, il y'avait au moins 5 taxis qui nous klaxonnaient par minute, maintenant que l'on veut en prendre un, bon sang, où se cachent-ils ? Et il fait environ 30° à l'ombre, ce qui est beaucoup plus supportable les pieds dans l'eau que sur le bitume.

Un taxi collectif finit par nous récupérer, les enfants commençaient à user leur semelle et nous user nous surtout. Marcher au bord de la route, sans trottoir avec des voitures qui roulent à l'envers (à gauche), j'apprécie moyennement.

Le chauffeur a reconnu notre accent français et nous parle un peu.

Quelques minutes plus tard, il nous dépose devant un grand centre commercial, juste derrière la plage de Grande Anse. On veut lui payer sa course, mais il nous dit que non ce n'est pas la peine. Bein ça alors, trop fort !

On retrouve un couple rencontré le matin à Prickly Bay, et on mange un bout ensemble dans un restaurant-snack. Ça nous change les idées et on passe un agréable moment en leur compagnie.

Puis on fait nos courses, pas trop, car il va falloir marcher, et on repart direction Prickly Bay.

Une partie à pied comme à l'aller, jusqu'à ce qu'un taxi co passe et nous emmène.


Retour au bateau il est 16h passées, on est épuisés. On devait se reposer aujourd'hui... ras le bol.

Que va-t-on faire, les MOUTON-CADET doivent nous rejoindre ici, les MOLA-MOLA aussi mais comme il n y'a pas de possibilité d'acheter du frais, on est ennuyés.

Philippe et Gwen sont arrivés dans la journée, on ne les avaient pas vus, la baie est tellement grande.

les MOLA-MOLA nous appellent par VHF depuis St Georges, et nous disent qu'ils vont rester là-bas.


Pas de photos de Prickly bay, pas eu envie d'en faire, trop fatiguée.


lundi 5 mai
On lève l'ancre, au-revoir les MOUTON-CADET, ils restent ici, pour sortir le voilier dans deux semaines, le laisser à sec sur le chantier, retour métropole en avion, et revenir en novembre pour la seconde partie de leur voyage.

Retour à St Georges pour nous aussi, pour les derniers achats de yaourts, fruits, légumes pour l'équipage, et plein de gazoil pour le bateau avant d'appareiller.


mardi 6 mai 2014
Clearence de sortie à St Georges, puis départ avec nos amis de MOLA-MOLA.

Nous quittons l'arc antillais, 3 mois pile après notre arrivée en Martinique, comme si on avait voulu le faire exprès...

Après avoir traversé 3 degrés, de la latitude 15°à 12° nord, soit 3 x 60 = 180 milles, après avoir retrouvé des amis, fait d'autres rencontres, reçu mes parents, dit au-revoir, vu du vert, du bleu, du turquoise sous toutes les nuances (mais on n'est pas rassasiés), des tortues, des raies et des poissons colorés, bu du rhum, croqué dans les fruits et les saveurs locales, sans oublier les nombreuses réparations, achats et autres contre-temps...qui sont aussi le quotidien de la vie en voilier, nous allons 'plonger' dans l'inconnu et entamer la traversée de la mer des Caraïbes, d'Est en Ouest.

Nous ne visiterons pas les îles Vénézuéliennes.

On devait pointer l'étrave vers Les testigos, puis Margarita, et Tortuga, mais la proximité du golfe de Paria est de plus en plus 'dangereuse'. Les échos plus ou moins sérieux et de bonne source nous le déconseillent.

Les MOLA-MOLA souhaitent aller à l'archipel des Roques. En parcourant les photos, on se dit que c'est magnifique, un atoll en forme de collier aux nuances de turquoise, la plupart des îles inhabitées, suffit de regarder la petite tâche bleue sur la carte ci-dessous pour comprendre que c'est un petit paradis sur mer.

Bon ok alors on ira avec vous là-bas. Ils sont en relation avec Alejandro Linarès, un vénézuélien sur place qui s'occupe de faire les papiers d'entrée pour les gens comme nous, ça nous évite d'aller sur la côte pour la clearence. Il suffit de lui envoyer par mail les papiers du bateau, passeports...Ils sont mieux renseignés que nous, on pensait y aller comme ça, la fleur aux dents.

Mais lorsqu'on les retrouve à Carriacou, ils ont reçu un email de ce monsieur qui leur conseille vivement de ne pas venir aux Roques. 

L'instabilité politique actuelle, en plus des problèmes de drogue rendent cette région inhospitalière en ce moment.

On réfléchit, on en parle, on se renseigne sur les sites spécialisés, et finalement on prend la même décision, bien déçus car on passe à côté de richesses tant d'un point de vue paysage qu'humain, mais on ira pas.


Prochaine escale, Bonaire, la première des trois îles hollandaises, communément appelées dans le jargon des voyageurs les îles ABC (Aruba Bonaire Curacao).

Située à 400 milles de Grenade. 







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