Les Moana's

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lundi 26 mai 2014

San Blas : Coco Bandero Cays 1


lundi 26 mai

On quitte Porvenir, en route pour les Coco Bandero Cays, 20 milles plus loin.

Peu de vent et quasiment dans le nez, la navigation se fera à la voile mais appuyée au moteur.




 On emprunte l'Eden channel, entre Chichime et Lemon Cays.




 Il y'a des petites îles de partout, habitées ou désertes, c'est vraiment un drôle de pays.





 Manoa enroule le génois.




On arrive en vue des îles Coco Bandero.  

Juste à l'ouest, il y'a une grosse épave sur le récif, et un mini îlot avec deux palmiers.



On approche. 

On va aller au milieu des quatre îles. Il faut les contourner par le Sud, et entrer par l'Est.

Et on va jeter l'ancre entre l'île Olosicuidup et un haut-fond.




Cet endroit est sans doute le plus connu et photographié des San Blas, on le voit partout, dans les brochures touristiques de Panama, pas dans les catalogues de La Redoute évidemment.

c'est plutôt pas mal. Voici les deux îles qu'on a à tribord, Olosicuidup et Guariadup, inhabitées et magnifiques. On va être bien ici...



 devant nous, l'île Dupwala



Il y'a trois autres voiliers au mouillage, avec nous ça fait quatre. C'est complet !

Non en fait il y'a de la place pour 10 ou 12 bateaux, plusieurs endroits pour ancrer, mais là on est peu nombreux, ce n'est pas pour nous déplaire. On est en fin de saison, et à 20 milles de Porvenir, les mouillages plus à l'ouest sont plus fréquentés.

Voilà, on est dans la carte postale...



derrière nous, l'île Tiadup :



Elle est inhabitée mais il y'a un panneau qui en interdit l'accès. On se demande pourquoi, et on comprendra le lendemain, il y a une source d'eau au milieu de l'île (en fait c'est le cas de quasiment toutes les îles), des indiens viennent avec un canoé et des bidons et font le plein. Probablement qu'il y'a eu des abus et que des touristes sont allés se balader sur l'île, ont pris des noix de coco et de l'eau. On n'a donc pas débarqué sur cette île.



On n'est pas chez nous mais ches les Kunas, à nous de respecter les lieux. Le couple du catamaran voisin ne doit pas savoir lire, on les a vu manger des cocos et se promener avec leur chien sur cette île (lui en tenue d'adam), quelques dizaines de minutes plus tard un indien arrive en canoé et leur fait signe, mais le couple n'est pas reparti de suite, probablement que l'indien leur a simplement demandé de rester sur le pourtour de l'île, sur la plage, mais pas au centre là où il y'a l'eau douce. 

Les noix de coco comme les cocotiers appartiennent aux indiens Kunas, les étrangers n'ont pas le droit de les cueillir, c'est leur source de revenus, ils les vendent sur le continent, c'est aussi de la nourriture pour eux et une boisson. Même si les îles sont inhabitées, elles appartiennent à un village situé plus loin.

Du coup c'est marrant, on voit des pirogues et des canoés arriver de nulle part, ils parcourent plusieurs milles en pagaie, ou à la voile, quelques-unes sont équipées de moteurs. Ils viennent prendre des cocos, pêcher... et repartent.

Ici personne ne nous accostera pour nous vendre des molas ou du poisson.




coucher de soleil sur une pirogue de pêcheurs, et les deux îles Coco Bandero de l'Ouest.



à babord, un haut-fond (sable et corail) et au loin le mini îlot et ses deux palmiers



Louna en balade, qui se débrouille de mieux en mieux en snorkeling, avec la combinaison de plongée, elle flotte



du corail violet et jaune



du rose et du noir



île Dupwala

la seule habitée de ce magnifique groupe de 4 îles, depuis peu car dans le guide de Panama, il est spécifié que toutes sont vides à Coco Bandero.



On n'a pas osé débarquer sur la plage et aller voir leur village, vous imaginez quelqu'un qui entre avec sa voiture dans votre jardin ? On ne voulait pas s'imposer.

S'ils étaient venu en canoé nous vendre quelque chose, on aurait demandé à faire le tour de leur maison. Mais pas eu de contact.

Même les deux voiliers australiens mouillés à 50 m de la plage, avec qui on a discuté, nous ont dit qu'ils n'avaient pas osé y aller. C'est difficile de savoir si les Kunas ont envie de nous voir, ou s'ils sont indifférents, nous on a envie en tant que voyageur de les rencontrer, mais eux ?




île Olosicuidup



attention, c'est beau...



 une case abandonnée ?





nettoyage de la zone de baignade :


un peu de snorkeling :












pêche

Guy a pêché une orphie depuis le rivage avec l'épervier, Manoa la traine dans l'eau dans le filet, et Louna joue avec...





l'orphie, que l'on va couper en deux pour s'en servir d'appât : 


 et paf, Guy a à peine le temps de mettre la canne à pêche dans l'eau, qu'un poisson mord.

On le baptisera le poisson ventouse, puisqu'il s'agit des poissons qui se collent sur le dos ou le ventre des plus gros, et les nettoient. On ne sait pas trop si c'est comestible, pas trouvé dans les livres.

On le prépare pour le soir et on le mange, bon goût, personne n'a été malade.


île Guariadup

attention, c'est beau aussi... 







MOANA et le catamaran à l'ancre :









 on retrouve des étoiles de mer 'coussin' comme en Martinique




Manoa et la danse de l'étoile de mer :




On a trouvé notre petit coin de paradis pour la sieste, au bateau il fait trop chaud




construction d'une échelle, avec un manche à balai et un cordage trouvés il y'a longtemps






Le but est de remonter plus facilement sur l'annexe après une séance de snorkeling. L'échelle servira aussi de jeu dans l'eau à l'arrière du bateau, attachée au portique.



îlot

visite du petit îlot, avec sa verdure et ses deux palmiers.






vue sur l'épave :


vue sur les îles de Coco Bandero, MOANA est au milieu







pêcheurs, pirogue motorisée


ou à la voile








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