Les Moana's

Les Moana's

mercredi 23 juillet 2014

Galapagos : ile San Cristobal


L'archipel des Galapagos est composé de 17 îles




île San Cristobal

latitude 1° Sud / longitude 89°30' Ouest 



L’archipel est le royaume de la faune et de la flore, le royaume des iguanes de mer (espèce endémique), des otaries, des tortues géantes terrestres, des fous à pattes bleus…, à pattes roses, frégates, pélicans… et sous l’eau, raies, tortues, requins marteau…

Malheureusement l’archipel est aussi devenu le royaume du Dollar US, et n’est plus du tout adapté à la navigation en voilier, comme c’était le cas il y’a 20 ou 30 ans.

On ne voit pas plus de choses que les touristes qui viennent en avion ou en bateau de croisière depuis Quito ou Guayaquil. Un seul mouillage est autorisé à San Cristobal, idem à Santa Cruz et Isabela.

L’escale aux Galapagos est pour le tourdumondiste une des plus onéreuse et plus compliquée point de vue administratif.

On s’est posé plusieurs fois la question, allons-nous aux Galapagos, ou pas ? que va-t-on trouver là-bas ? et finalement on s’est dit que ce serait idiot de passer à côté, puisque l’archipel est sur la route des Marquises lorsqu’on vient du Panama. C’est une destination chère en avion depuis l’Europe, si on ne s’y arrête pas maintenant, on n’ira jamais.

De plus cette escale permet de couper la ‘trans-pacifique’, au lieu de 4000 milles sans pause, on réduit la distance à 3000 milles.

Certains diront que c’est à ce prix que la Nature est restée intacte.

Nous on dira que ce sont des conneries. Si réellement le gouvernement équatorien veut garder les îles, les eaux et la faune intacte, alors il lui suffit d’en interdire l’accès, réserve naturelle, et zone interdite. Il n’est pas difficile de préserver un tel lieu puisque les îles sont coupées du monde, on ne peut pas y venir par hasard à pied ni les souiller.

Quant aux voiliers comme nous, ils sont nombreux en été (de janvier à mai) mais nombreux ici c’est peu par rapport à ce qu’on voit aux Antilles, et en hiver (juin à décembre) il y’a moins de 10 bateaux à San Cristobal.

Tous ces voiliers ne peuvent pas faire autant de ravages sur l’environnement que les bateaux de croisière avec leur moteur qui tourne 24h/24, les vedettes rapides, … il y’a une dizaine de bateaux qui partent en excursion tous les jours, avec un repas pique-nique dans des barquettes non recyclables…

En parlant de recyclage, au moins pour les déchets, c’est bien puisqu’ils font du tri, 3 sortes de poubelles, on n’avait pas vu ça depuis l’Espagne. Ils sont en fait au même niveau que nous en France métropolitaine, en retard sur les pays nordiques, et en avance sur tout le reste de l’Amérique du sud. Mais où vont les déchets ? on a posé la question mais on n’a pas compris. Et lorsqu’on quitte la belle façade du village dont la rue donne sur la mer, très touristique avec restaurants et boutiques de souvenirs, le décor est un peu moins tape à l’œil et soigné, il y’a beaucoup de déchets dans les rues devant les maisons et beaucoup de gravas, d’ailleurs on a l’impression qu’une maison sur deux est en travaux ou abandonnée.

Les Galapagos sont une énorme source de revenus, et ils auraient tort de s’en priver, puisque les touristes américains et australiens débarquent par centaines, ainsi que des équatoriens.

Et de plus nous sommes en Amérique du Sud, et c’est évidemment le royaume du backshish et de la corruption. Chaque touriste, qu’il arrive ici par les airs ou par la mer, paye 100$ pour l’entrée du parc national. Où va cet argent, on en a discuté avec quelques habitants de Puerto Baquerizo, et c’est incompréhensible, même s’il faut payer les park ranger (ils sont nombreux). Beaucoup de choses ont été faites, de belles constructions, de beaux aménagements, mais il y’a un laisser aller et un manque d’entretien dans les bâtiments, les panneaux ou les sentiers, c'est vraiment dommage.

En tout cas, en mettant la barre aussi haute, ils ferment la porte de leur paradis à tout jamais aux gens qui n’ont pas les moyens.

Les touristes sont devenus trop nombreux, alors on augmente les prix, mais il y’aura toujours de part le monde des gens capables de se payer ce voyage, ce n’est pas la bonne méthode, l’équation n’est d’ailleurs pas simple à résoudre.

De plus, aucun voilier ne paye la même chose, les lois sont floues. Idem pour les globe-trotteurs qui prennent l’avion ou le ferry entre les îles, c’est à la tête du client !

L’Ecologie est une cause noble et ne devrait rien à voir à faire avec l’argent.

Les Galapagos sont toujours le paradis des animaux, mais ce n’est plus le paradis des voileux, comme au temps de Bernard Moitessier… ou de Nicole Van de Kerchove...



Pour autant, en dehors de l’agitation touristique, l’activité des villages, les petits bateaux de croisière, les bateaux pour excursions,… qui ne représentent (à la louche) qu’un dixième de la surface de l’archipel, le reste est intact, réglementé ou interdit.

Alors qui a raison ? qui a tort ?



Voici comment s’est déroulée notre arrivée.

Lundi 7 juillet 15h30

On jette l’ancre, on mange un bout, on est crevés mais soulagés d’être là.

Il faut maintenant s’attaquer aux formalités d’entrée.

On ne sait pas grand-chose, on a effectué peu de recherches par manque de temps et de liaison internet, certains nous ont dit qu’il fallait prévenir de notre arrivée ce que l’on n’a pas fait évidemment (ça nous parait stupide et infaisable depuis un voilier et avec une navigation incertaine depuis Panama quant à la durée), ou carrément demander une autorisation à l’avance.

La seule chose que l’on sait c’est qu’il faut prendre un agent sur place pour effectuer la paperasse.

Il n’y a pas de document officiel sur internet concernant les formalités.

On a un semblant de liste d’agents non exhaustive pris sur un autre blog.

Nom, île, et téléphone. Ça nous fait une belle jambe puisqu’on n’a pas de téléphone.

Certains ont la VHF mais pas l'agent de San Cristobal.

Au moment où on se dit que l’on va appeler un taxi aquatique (VHF canal 14) et lui expliquer que l’on vient d’arriver, un agent arrive à nous en taxi, car il avait repéré notre voilier. Impeccable !

Il s’appelle Pablo, il est très sympa et souriant mais ne parle pas un mot d’anglais.

Il monte à bord et commence à nous expliquer la procédure, en espagnol, en s’aidant des mains et du crayon.

Comme on est arrivé dans l’après-midi, les formalités se feront demain matin, cinq personnes viendront à bord pour les papiers, mais en attendant il faut absolument que l’on frotte la coque, il insiste plusieurs fois, nous la coque nous semble très propre, mais bon…

Donc Guy, pas motivé du tout, se jette dans l’eau fraiche qui nous parait vraiment glacée par rapport à celle de Panama, et frotte pendant plus de deux heures jusqu’après le coucher du soleil, et la coque est redevenue aussi belle qu’après le carénage à Sainte Lucie.  



Mardi 8 juillet 10h

On n’a pas compris si les autorités vont venir toutes ensembles, ou les unes après les autres, auquel cas ça risque de durer la journée, pfff

Les voilà qui débarquent en retard à 10h30, en taxi, toutes ensemble, ils sont même 7 avec Pablo.

Il y’a la douane, la police maritime, le responsable du parc national, le plongeur qui va examiner la coque, un représentant du conseil général, et un autre qui passe son temps à remplir des cases dans un dossier de plusieurs pages. Au moins ce sont eux qui travaillent, pas nous. Paperasses et lourdeurs administratives, voilà déjà où une partie de l’argent des touristes s’en va.

Ils sont heureusement très sympathiques et tout se passe avec le sourire.

Ils ont ouvert quelques coffres, donné des conseils sur le tri des déchets et sur les produits d’entretien à utiliser, rien d’extraordinaire pour nous.

Ils demandent à voir le moteur, état et propreté général, quelle est la date de la dernière vidange et de la prochaine, qu’il est interdit de faire aux Galapagos.

On n’a pas le droit d’avoir des fruits et des légumes qui viennent d’ailleurs, mais on avait tout mangé pendant la navigation. Seules les cocos ont été cachées sous le lit de Manoa, sur les conseils de Pablo.

Le plongeur va à l’eau et au bout de 2 minutes dit à son boss (le responsable du parc) que tout est ok, et vraiment ils nous félicitent, la coque est parfaite. On n’a pas le droit d’amener des algues venant d’ailleurs, et surtout pas de coquillage anatifes. Après si la mousse revient ici au mouillage, aucune importance, c’est de la mousse locale.

Voici ce qu’on a payé en $US :

-         Capitainerie (police maritime) : pour le voilier 230$ (environ 14$ par tonneau)

-         Douanes (immigration) : 30$

-         Conseil général : 40$

-         Quarantaine (inspection de la coque) : 100$

-         Parc national : 300$ (100 par adulte, 50 par enfant)

-         Zarpe de sortie pour les Marquises : 15$

-         Agent Pablo : 180$

TOTAL 895$ (soit moins de 700 €, heureusement pour nous que l’euro est plus fort que le dollar).

Le $US est la monnaie de l’Equateur depuis 15 ans, il a remplacé le Sucre.

Les agents s’en mettent plein les poches, le salaire minimum aux Galapagos est de 500$ (300$ en Equateur)

Ici c’est le tonnage qui compte et non la longueur du bateau. MOANA fait 16 tonneaux.

L’inspection de la coque s’appelle la quarantaine, si la coque est pleine de coquillages et d’algues non originaires des Galapagos, ils nous envoient en quarantaine, c’est-à-dire à 40 milles des côtes pour frotter la coque en pleine mer… avec vagues et courant, pratique, et je pense aux équipages qui ont mis 3 semaines ou plus à venir ici et qui arrivent encore plus épuisés… bref. Ensuite on revient et je suppose qu’on repaye une inspection à 100$. 40 milles c'est la zone maritime du parc national, autour des îles.

Ils nous ont demandé le certificat de fumigation, papier indispensable. On l’avait eu par l’agent que l’on a pris à Colon pour les formalités du passage du canal de Panama. On avait lu sur un blog qu’il n’était pas valable, mais finalement ils ont l’air tous satisfaits, très bien, il nous avait coûté 40$. Encore une histoire de F, fumigation, fumée et fumisterie bien sûr, puisque l’on n’avait pas effectué l’enfumage du bateau, papier factice. La fumigation consiste à ouvrir les coffres et les placards, mettre des trucs qui enfument de partout pour tuer les insectes, puis on ferme le bateau une journée, et quand on revient, tout est ok, ils sont tous morts. 

On peut demander (à l’avance ou sur place ?) un autografo, il s’agit d’une autorisation pour aller sur les autres îles, mais limitée à Isabela et Santa Cruz. Impossible de se balader comme on le fait habituellement en voilier, et c’est bien dommage. C’était le cas il ya encore 20 ans, mais c’est terminé. Cet autografo coûte 300$, on avait décidé avant d’arriver de ne pas le prendre, et on ne le prend pas, on n’a pas changé d’avis. Car ensuite sur les autres îles, on retombe dans le même cercle infernal, il faut payer des excursions pour aller se balader sur les îles ou en bateau dans d’autres baies. Et tout est affreusement cher, entre 150 et 300$ pour nous 4 selon la balade. Un seul mouillage est autorisé sur chacune des 3 îles principales. Les trajets en ferry coûte 30 ou 40$ par adulte durée minimum de 2h pour Santa Cruz (plus si la mer est mauvaise, ce qui fait 4h aller retour), et les trajets en avion 100$ (là c’est 30 minutes).

Notre seul regret sera de ne pas avoir vu de pingouins, ils sont seulement au nord d’Isabela et sur Fernandina. Quant aux volcans, certains sont encore en activité, ma foi des volcans on en a déjà vu pas mal, et crapahuter des heures avec les enfants ce n’est pas envisageable, on est plutôt ici pour les animaux.

Voilà, on ne fera donc pas d’autres îles, c’est un peu décevant, mais on le savait. Il parait qu’Isabela est la plus jolie, mais on a lu avant de venir (vrai ou faux ?) que les formalités d’entrée pour les voiliers sont plus compliquées et plus chères à Isabela, alors on a préféré ne pas prendre de risque. Quant au mouillage de Santa Cruz, il est mauvais et rouleur et il y’a beaucoup plus de touristes. Du coup on se retrouve sur San Cristobal qui est excentrée par rapport aux autres, mais tant pis les formalités sont effectivement plus simples car l’île est le centre administratif.



Une bonne heure plus tard, tout est ok, nous voilà donc avec notre autorisation de rester ici, pour 20 jours maximum. On est plus que soulagés car on s’inquiétait beaucoup étant donné les bruits qui courent sur les difficultés des formalités aux Galapagos.

On va enfin pouvoir mettre les pieds à terre, au village de Puerto Baquerizo.

L’annexe est interdite ici, et on comprend pourquoi, il n'y a nulle part de pontons pour les attacher, un seul petit ponton où les taxis et les bateaux d’excursions viennent prendre et déposer les passagers, au milieu des otaries. L’annexe va donc rester sur ses bossoirs pour toute la durée du séjour. Le trajet aller en taxi coûte 1$ par adulte (gratuit pour les enfants), ce n’est pas énorme quand on y pense, mais ça fait tout de même au minimum 4$ par jour. On appelle le taxi par la VHF sur le canal 14, et c’est rapide et efficace. Mais au bout de 2 semaines, ça donne une dépense d’environ 70-80$, que l’on n’aurait pas dépensé en essence. C’est comme ça. Du coup on n’est pas libre de nos mouvements, et c’est quelquechose dont on n’a plus l’habitude depuis un an, et être tributaire de quelqu’un, c’est pas notre truc. Dire qu’il y’a plein d’endroits splendides le long de la côte, des rochers, des grottes, des petites plages, ça aurait été génial en annexe, mais ça leur permet de réglementer, et prendre des dollars au passage.

  
Le climat

Il y’a deux saisons aux Galapagos, la saison sèche (plus fraiche) de juillet à décembre, et la saison humide (plus chaude et pluvieuse) de janvier à juin.

Le courant de Humbolt qui remonte du sud est froid, l’eau aux Galapagos est fraîche, surtout en hiver, ce qui permet la présence des otaries et des pingouins. Cette année elle est moins froide que d’habitude car un phénomène El Nino est en formation. L’eau du pacifique va continuer à se réchauffer durant les mois à venir.

Ce courant amène du brouillard en hiver, et en effet on a eu plusieurs journées avec de la brume, et ça bruine (petite pluie fine), rien à voir avec les gros grains de la saison des pluies. Le vent est frais aussi, mais bien-entendu nous sommes sur l'équateur, et quand le soleil est présent, il tape très fort.

On retrouve donc (comme aux Canaries) les cris des enfants sous la douche froide, et la plupart du temps on reste salé ou sâle, ou les deux.


Le mouillage de la baie des Naufragés (Puerto Baquerizo)



la baie des naufragés vue de la côte :


MOANA au mouillage


Depuis le deuxième jour nous sommes à la bouée, ce n’est pas plus cher que l’ancrage.

 vue sur la playa Mann


Il y'a des otaries de partout, on se sent comme des intrus. 

en voilà une sur la plage arrière de MOANA, c'est classique et inévitable 
première marche :

seconde marche :

 les enfants la surveillent

une frégate suicidaire ? empalée au sommet du mât ! le truc qui n'arrive jamais 

 autour du bateau, en plus des otaries il y'a des jolis poissons box


 taxi aquatique





Puerto Baquerizo 

 les otaries ont pris possession des lieux





des pélicans :

le bord de mer est très bien aménagé, passerelle, barrière, parterres fleuris, dessins en forme d'animaux des Galapagos, décoration, rue piétonne...





 une des deux plages du port, réservée aux otaries





certaines parviennent à monter jusque dans les rues, et elles viennent roupiller sur les bancs

 les 17 îles des Galapagos, sous la surveillance de l'iguane



 toujours de jolis couleurs










 beaucoup de peintures sur les murs de la ville. Du travail d'artiste.

 marchand de glace ambulant !





La casa del ceibo

Jolie maison dans les arbres, avec terrain de jeux. les enfants aimeraient bien passer une nuit dans ce cèdre géant.


passerelle d'accès


 escalier pour monter dans la maison

 vue d'en haut. 21m, ça donne le vertige

 la chambre :


 salon et cuisine, tout le confort nécessaire

 accès au sous-sol :

 ils ont creusé au milieu des racines de l'arbre


 petite pièce sous la terre :


 balançoires pour tous les goûts





  de plus en plus haut



 cachette


 héliconia :

 pas mal la table... mais trop grande pour rentrer dans le bateau


Plages criques balades
culture de banane (bio)



en balade

mickey

mal aux jambes dans la montée


 immense statue de Charles Darwin, et à ses pieds, tortue, iguane et otarie géants


crique Tijeretas 


 au loin, le rocher Leon Dormido

 la crique Tijeretas est parfaite pour le snorkeling. Accessible à pied depuis Puerto 





playa Ochoa

les plages sont belles, car il y'a un contraste entre le sable clair, les rochers noirs (volcaniques) et l'eau turquoise




playa Mann
juste en face de notre bouée



 playa La Loberia








isla Lobos






Manoa pilote le bateau

 playa Punta Carola











Le volcan El Junco

on y monte dans la brume 


humidité et fougères. Le volcan est rarement dégagé. Il y'a 2 climats sur l'île, celui de l'intérieur et celui de la côte, ensoleillement différent et cultures différentes




 cette plante est du Miconia, endémique des Galapagos



 au sommet du volcan, une lagune, la caldeira est pleine d'eau



Les otaries (ou lions de mer)

elles sont partout, sur les rochers, sur le sable, et passent la majorité de leur journée à dormir, et digérer leur repas. Elles aiment bien être au sec, alors quand la mer monte (marée de 2m environ), et que l'eau vient leur lécher les nageoires, elles se réveillent, elles grognent et se décalent de quelques cms.










 une petite qui tète sa maman.
Il ne faut pas toucher les bébés, sinon leur mère les délaisse et sans nourriture, ils meurent.

 famille

 une otarie camouflée en pingouin


on peut les approcher sans problème, elles ne bronchent pas, elles ouvrent un oeil, nous regardent et retournent à leur sieste. Seuls les gros mâles dominants sont un peu agressifs, et nous chassent lorsqu'on se trouve sur leur chemin.




















 une otarie qui fait la planche !




Les iguanes marins

on a eu la chance de voir un iguane traverser toute l'anse de Punta Carola.
L'iguane nage sans bouger ses pattes, seule la queue ondule. Et il nage en surface, la tête hors de l'eau. Il doit plonger seulement pour chasser ou se protéger on suppose.





ils sont difficiles à voir car ils se confondent avec les rochers. 


 Les iguanes sont peureux, ils s'enfuient si on les approche de trop près.








Les lézards
il y'en a beaucoup, certains avec le ventre orange


 d'autres avec deux rayures blanches sur les flancs


Les crabes
 petit crabe rose

 et gros crabes rouges






Les tortues géantes des Galapagos

certaines tortues vivent en liberté sur l'île.
Celles ci sont à la Galapagera, un immense parc cloturé. 
On s'y balade en suivant le sentier, et on cherche les tortues dans la végétation.




 Des bébés de 1 à 2 mois, environ 15 cm


de 6 mois à 2 ans


 et voici les mamans et les papas


 et les mamies... qui peuvent vivre jusqu'à 150 ans ou plus




 Les oiseaux
 frégates



 pinçon

 canari

 pélicans 



 fous à pattes rouges (tour de l'oeil assorti)


 fous à pattes bleues


 pattes bleues, bec assorti, légèrement bleuté





Sous l’eau

les fonds sont volcaniques, très peu de corail


les poissons sont nombreux et plus gros que dans la mer des Caraïbes, et pas farouches, on les approche de très près




oursins avec de grosses épines

 bébé poisson box

 et la maman

 poisson ange royal



 divers types de poissons perroquet




 poissons chirurgiens, énormes
leur scalpel à la base de la queue est bien visible, rayé noir et blanc


une tortue marine avec qui on est resté plus d'un quart d'heure, pas du tout impressionnée ni dérangée par notre présence. Guy est presque parvenu à lui donner un morceau d'herbe à manger.





 et le plus incroyable, les otaries sous l'eau 

les grosses nous regardent mais ne viennent pas jouer, tant mieux car elles sont imposantes et impressionnantes, et l'otarie a de belles dents.

par contre les petites s'approchent à 10cm de notre masque, elles sont curieuses, elles nous tournent autour, nous regardent, remontent à la surface, replongent, un véritable balai aquatique, elles sont agiles et gracieuses, elles glissent dans l'eau (rien à voir avec leur déplacement pataud sur la plage).







une expérience inoubliable, vraiment chouette. les enfants eux avaient peur, c'est vrai que même si celles-ci sont petites, elles paraissent quand même bien grosses pour nos moussaillons



certaines étaient intriguées par nos palmes et semblaient vouloir les mordiller

video des otaries : film n°15 sur la note VIDEO


Rencontres

Pas de bateaux copains ici, mais l'île San Cristobal nous a réservé de belles rencontres.

Pablo notre agent, attachant et sympathique. Il nous a invité à un repas typiquement équatorien chez lui 




Marco et Khaula, deux français globe-trotteurs, qui parcourent l'Amérique du Sud et l'Amérique centrale depuis 7 mois. On s'est rencontré à la crique Tijeretas en costumes de snorkeling, le courant est passé et ils sont venus pour une soirée à bord. 




Rocio (et Hugo non présent sur la photo car encore au travail), un couple adorable, avec leur amie Erica.

Ils sont équatoriens, ils habitent ici à San Cristobal depuis 15 ans.

J'ai rencontré Rocio (prénom qui signifie la rosée du matin en français) à la plage, elle m'entend parler avec les enfants, elle connait un peu notre langue, et du coup on se met à échanger, et la voilà qui nous invite à passer chez elle.

Incroyable. Ils sont attachants, accueillants, plein de bonnes idées, artistes et musiciens, amoureux de la nature et des animaux, très écolos et très simples. 




Ils ont une guest house, 4 chambres magnifiques avec cuisine et salle de bain communes, grand jardin aménagé, et terrasse. La Guayaba (goyave), une très bonne adresse à Puerto Baquerizo.

Ils nous ont donné envie de venir découvrir l'Equateur, pays magique, au pied des Andes, au bord de la forêt amazonienne, et le long de la côte pacifique, plutôt bien placé, avec en prime les Galapagos au large.

D'excellents moments de partage ensemble, trop courts mais simples et forts.

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Voilà, notre escale aux Galapagos touche à sa fin. On est un peu déçu de ne pouvoir aller explorer les autres îles, on aimerait beaucoup revenir tellement il y'a à faire et à voir.

Départ pour les Marquises probablement le jeudi 24 juillet selon météo, direction l'île de Nuku-Hiva, à 3070 milles d'ici (~5700 km). Ce sera notre plus longue navigation, mais elle est en fait à pleine plus importante qu'une transatlantique au départ des Canaries (2900 milles). 

Rendez-vous en Polynésie, dans environ 4 semaines.







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