lundi 6 juillet
nous quittons le bord en fin de journée avec nos valises, pour notre dernier trajet en annexe vers la Marina Taina et le restaurant, en vue d'une bonne soirée avec les amies et les nouveaux propriétaires de MOANA.
les vahinés, fleurs de frangipanier à l'oreille :
Céline, Fany
et Karine
à table avec Céline, Sarah et Thibaud, Karine
Manoa et Louna avec leurs 'tati'
dernier calin avec Céline
aéroport de Faa'a
attente de l'avion pour Rapa Nui qui décolle vers 2 heures du matin. C'est la seule liaison aérienne hebdomadaire depuis Tahiti, assurée par la compagnie Lan Chile.
1967
premier atterrissage d'un avion à Rapa Nui depuis Santiago du Chili
merci Karine pour les colliers d'adieu en coquillages
et merci Céline pour la photo
on est grands, on est forts, personne ne pleure, non ?
et puis Céline verse une larme, et c'est le déluge...
au revoir les amis, au-revoir Tahiti...
cap à l'Est !
direction Rapa Nui
Située à 4100 km de Tahiti, et 3760 km du Chili, l'île de Pâques est la plus isolée de la planète.
La Terre habitée la plus proche, est Pitcairn, à 2000 km à l'ouest, environ 50 habitants, tous des descendants des révoltés du Bounty.
Il y'a à peine 35 ans, l'île ne recevait la visite que d'un bateau militaire par an. Aujourd'hui un cargo venant de Valparaiso (Chili) déssert l'île 3 fois par mois.
Rapa Nui est à la fois le nom de l'île, le nom des habitants, et la langue parlée (très proche du tahitien).
petit lexique Français / Rapa nui :
bonjour = iorana
merci = maururu
comment ça va = pehe koe
très bien = riva riva
français = harani
maison = hare
homme = tangata
femme = vahine
jeune garçon = poki poki tane
jeune fille = poki poki vahine
chinois = tinito
chilien = tire
maison bateau = hare paenga
écriture (pascuane) = rongo rongo
ilot = motu
pirogue = vaka
statue = moai
La langue officielle est l'espagnol, puisque l'île est Chilienne.
Les descendants directs des Rapa Nui sont très peu nombreux, sur 6000 habitants, les deux tiers sont des chiliens du continent venus s'installer ici pour l'écotourisme et le soleil, les autres sont des français souvent mariés à des pascuans.
La 'proximité' de Tahiti fait que les français sont appréciés ici.
Les pascuans sont très métissés, il ne reste environ qu'une cinquantaine de personnes de sang polynésien pur.
Juillet, nous sommes donc en plein hiver austral (de juin à octobre).
Dimensions de l'île : longueur 23 km / largeur 12 km
Rapa Nui est en forme de triangle isocèle presque parfait.
Née des profondeurs de l'océan, par une brèche de l'écorce terrestre, elle a été constituée par 3 volcans aujourd'hui éteints :
- Le Poike (3 millions d'années) au sud-est
- Le Rano Kau (2,5 millions d'années) au sud-ouest
- Le Terevaka (300 000 ans) au nord, le plus haut, 511m.
Il y'a environ 70 autres cônes volcaniques secondaires, plus petits.
Le peuplement de l'île de Pâques
On ne sait pas à quelle époque précisément s'est fait le peuplement de l'île.
La mort des dépositaires de la tradition et du savoir, les Maori Rongo Rongo, déportés en 1863 par des marchands d'esclaves péruviens, a provoqué la perte de la culture et de la connaissance du passé de l'île, et contribué à son aura de mystère.
Eux seuls connaissaient la signification des fameuses tablettes Rongo Rongo, dont le déchiffrage permettra peut-être un jour futur d'ouvrir des portes depuis longtemps scellées.
Le Rongo rongo se présente sous la forme de lignes constituées de signes mnémotechniques, sans rapport avec la langue parlée. La lecture est particulière : à chaque ligne il faut retourner la tablette de bois sur laquelle les signes sont gravés.
La théorie du peuplement est la suivante : c'est une partie du peuple polynésien, venu des îles Marquises (ou des Gambier) il y'a environ 1500 ans (entre l'an 300 et 800), sur de grands canoés à double coque. Ils transportaient hommes, femmes, bétail, plantes,... pour assurer la subsistance en mer et faciliter l'installation dans la future île.
Une reconstitution, effectuée en 1999, à partir de Mangareva (Gambier) sur des embarcations polynésiennes a demandé 17 jours de navigation.
Les plus anciens moaï ressemblent beaucoup aux tiki que l’on peut voir dans les îles de Polynésie (Hiva Oa aux Marquises, Tahiti…), et une partie de la flore et de la faune de l'île est très semblable à celles des autres îles polynésiennes.
Héritiers des grands navigateurs dont les ancêtres quittèrent l'Asie du Sud-est il y'a 5000 ans, les polynésiens ont dessiné au cours de leurs migrations d'îles en archipels, un territoire immense formant un vaste triangle imaginaire.
Rapa Nui est le sommet Est du grand triangle polynésien, Hawaï au nord, la nouvelle Zélande à l'ouest (Aotearoa en langue maori). Les archipels de Polynésie Française sont au centre.
Un peu d'histoire
Nous avons peu d'éléments sur ce que fut la société pascuane du V° au XVII° siècle.
Il y'a eu semble-t-il deux phases :
- la phase des ahu et moai :
ce fut l'apogée de la culture avec l'érection des statues sur les ahu (plateformes sacrées). Environ 10-12 tribus dans l'île, constituées de paysans qui vivaient grâce à la culture de fruits et légumes, et de la pêche.
La tribu la plus importante était celle des Miru.
- la fin des moai :
courte période de 1680 à 1864, date d'arrivée des missionnaires, qui trouvèrent très peu de moai encore debout, du fait des guerres entre tribus pour la suprématie, successions de conflits et révoltes, et une surpopulation chronique (15000 habitants).
Les vainqueurs renversèrent les moai adverses, et arrachèrent les yeux de corail blanc, sièges de l'énergie vitale du mana, puissance spirituelle de chaque individu et chaque lieu sacré.
1722 : découverte de Rapa Nui par un navigateur européen, le hollandais Jacob Roggeveen, le jour de Pâques, d'où le nom donné à l'île.
nom originel : Rapa Nui, Rapa signifie ciel, et Nui signifie grand
L'île polynésienne Rapa située à l'extrémité Est de l'archipel des australes, est aussi appelée Rapa Iti (petit) pour ne pas la confondre avec Rapa Nui.
Avec l'arrivée des explorateurs européens, c'est les premiers coups de feu et les premiers pascuans tombent...
1770 : le roi du Pérou prend possession de l'île au nom du roi d'Espagne, et la baptise San Carlos
1774 : James Cook fait un récit intéressant de son passage et donne des informations précises sur la société de l'époque.
1786 : La Pérouse y fait escale
moitié du XIX° siècle : plusieurs expéditions d'aventuriers sont venus piller l'île
Quelques missionnaires s'y aventurent mais la plupart termine en méchoui..
1863 : capture des habitants pour en faire des esclaves en Amérique du sud. 6 bateaux péruviens débarquent et emmènent les rapa nui dans les mines de guano au Pérou. Ceux qui résistèrent furent tués. environ 1000 sont fait prisonniers.
l'Evèque de Tahiti finit par être au courant, il demande au gouvernement français de protester, les anglais et le Chili font pression également pour libérer les esclaves.
Le Pérou les laisse repartir, mais trop tard, 80% de la population est morte ou tombée malade dans les mines.
Seulement une centaine rembarque pour Rapa Nui, mais sont atteints de variole en route.
1864 : sur les 5000 habitants avant la tragédie, il n'en reste plus que 100.
La tradition orale s'étiole, la mémoire de l'île est quasiment perdue.
Eugène Eyraud évangélise le reste de la population, apportant ainsi une aide morale aux habitants, mais supprimant les rites ancestraux.
1868 : les archéologues du British Museum viennent voler les plus beaux moai.
1888 : Rapa Nui devient une possession du Chili
1900 : les terres sont louées à une compagnie anglaise pour l'élevage des moutons.
Les pascuans sont regroupés à Hanga Roa, le village, qui est entouré de barbelés, la circulation y est interdite la nuit, et la sortie du village se fait avec autorisation ! les pascuans se retrouvent prisonniers dans leur propre île.
Le Chili ne fait rien...
1952 : le contrat de location aux anglais prend fin mais les militaires chiliens prennent le contrôle et les pascuans sont toujours prisonniers chez eux.
1960 : le régime se libéralise enfin
1966 : apparition du droit de vote, de papiers d'identité, de l'eau courante, et de l'école
Aujourd'hui : la première richesse de Rapa Nui est le tourisme, ce qui apporte aux habitants de l'île un niveau de vie supérieure à celui des chiliens du continent.
De nos jours les pascuans, humiliés et colonisés ont enfin retrouvé la fierté de leur culture unique et de leur île si belle et si fascinante.
1995 : Rapa Nui est déclarée patrimoine mondial de l'humanité.
Le tourisme
Les visiteurs sont nombreux à venir à Rapa Nui, 2000 chaque année.
Cela pose quelques soucis multiples, concernant l'espace puisque l'île est petite, et concernant l'équilibre architectural, humain, et social.
Comment préserver son identité ou s'isoler avec autant de touristes ?
Comment envisager la construction d'hotels ou étendre la ville sans rompre l'homogénéité de l'île ?
Heureusement, la chereté du voyage et le monopole Lan Chile, seule compagnie aérienne à desservir l'île, contiennent le flux touristique pour le moment dans des conditions acceptables. Imaginons une brèche dans ce monopole, et les charters qui déverseraient leurs flots de visiteurs... comme aux Antilles...
Déjà la manne financière amenée par le tourisme provoque des divergences et des divisions au sein même de la société pascuanne, entre ceux qui vivent du tourisme et ceux qui sont exclus de cette nouvelle richesse.
L'autre risque est l'installation de trop de chiliens du continent, qui provoquerait à terme la perte de la culture rapa nui et de la langue rapa nui au profit de l'espagnol. Les pascuans se battent aujourd'hui pour limiter les nouvelles arrivées du continent.
mardi 7 juillet
Arrivée à Rapa Nui en milieu de journée, après 5 heures de vol, et 5 heures de décalage avec Papeete.
il fait plus frais ici qu'à Tahiti, car c'est l'hiver sous un climat subtropical, latitude 27° Sud
on met les vestes, d'autant que le vent soufflant du grand Sud est glacial...
nous avons pour la première fois des colliers d'accueil en fleurs locales,
c'est le côté positif lorsqu'on est touriste, car en voilier, personne ne nous offre des fleurs... mais les cadeaux de générosité et de gentillesse que l'on a eu sont bien plus forts.
pension Vaianny
séjour dans la pension Vaianny, au coeur du village de Hanga Roa
les colliers
maisons colorées et fleuries
notre chambre
terrasse commune
comme en Espagne, nous mangeons des empanadas (énormes ! 1 pour 3 suffit)
dégustation de moai en chocolat...
les enfants devant la télé locale
avec Keka qui tient la pension Vaianny
on ne dirait pas, mais elle d'origine Rapa Nui
elle a vécu 25 ans en Normandie, et parle donc très bien le français
Autre chose incroyable : sa maman tient une petite bijouterie au village, et elle y vend quelques perles, des perles des tuamotu évidemment. Et toutes ses perles viennent de l'atoll d'Ahé ! où elle retourne chaque année pour s'approvisionner.
Le monde est vraiment petit parfois...
carte de Rapa Nui
Il fait frais durant l'hiver austral, voire même froid lorsque le vent souffle fort, pas assez froid cependant pour que les maisons soient équipées de chauffage, mais nous, on se serait bien mis devant un poële ou une cheminée... en tout cas il faisait suffisamment frais pour que le monoï fige dans les flacons...
des spaghettis électriques...
borne d'incendie, jaune
il y'a plusieurs centres de plongées sur la côte, les fonds marins sont réputés ici, en été pourquoi pas, mais en hiver, pour nous il fait définitivement trop froid...
et plusieurs boutiques de location de planches de surf
un tatoueur
il y'en a aujourd'hui trois dans l'île, le grand mouvement de renaissance de la culture polynésienne entamé dans les années 80 s'est étendu jusqu'ici.
beaucoup de rapa nui circulent en moto
restaurant L'Océan (Te Moana)
restaurant français 'la taverne du pêcheur'
les alentours...
comme en Tahitien, le mot tapu signifie tabou
des jeux pour enfants...
un des panneaux indiquant les voies d'évacuation en cas de tsunami
l'église du village, avec beaucoup de réprésentations de l'homme-oiseau (tangata manu)
(explication plus loin)
palmiers
et grands arbres
les maisons sont colorées, et construites le plus souvent en bois
les troncs d'arbre servent de piliers
les moai du village
Il y'a beaucoup de (faux) moai décoratifs dans les rues d'Hanga Roa.
le camping du village
un moai à deux têtes,
représentation miniature en bois d'une statue réelle (site sacré Vinapu), aujourd'hui cassée
tiki des Marquises offert au peuple Rapa Nui
(fenua enata = 'la terre des hommes' en marquisien)
un tikoai, moitié tiki, moitié moai
le drapeau du Chili
le drapeau de Rapa Nui, une pirogue à deux têtes
et ses représentations
la côte sud-ouest
L'île affiche des airs polynésiens :
la gentillesse des habitants, les jardins tropicaux d'Hanga Roa, les airs d'une polynésie qui
n'aurait pas encore été abîmée par le tourisme, comme à Tahiti ou à Hawaï.
Mais on est loin ici de l'île paradisiaque, il y'a peu de cocotiers, peu de plages, pas de lagon, la houle et les dépressions sont fortes.
un catamaran, qui joue à cache-cache avec la houle du Sud
une vache
et des chevaux en liberté
la houle qui se brise sur les rochers
joli spectacle, mais côte inhospitalière pour les voiliers et annexes...
ahu A Rongo
C'est un de ces rares lieux dont la réputation est inversement proportionnelle à ce qu'on sait d'eux. Sa notoriété est avant tout basée sur ses mystères et ses légendes.
Le ahu, comme en Polynésie, est une plateforme cérémonielle et sacrée, donc tabou.
Les moai étaient dressés sur ces plateformes.
Dessous, ce sont des chambres funéraires, on y trouve des ossements.
il ne reste sur ce site que la base des moai, on en voit un tombé, couché dans l'herbe, et d'autres morceaux devant.
certaines plateformes, comme celles-ci sont impossibles à restaurer.
les faux moai à proximité du village
dans le dos, plusieurs symboles :
l'homme-oiseau, le soleil, l'arc-en-ciel et la fertilité
mini plage avec du sable
des pétroglyphes
et sculptures étranges
cimetierre
devant le cimetierre, statues des sept anges (Gabriel, Rafael, Uriel...) ?
le cimetierre de Hanga Roa, très décoré, avec vue sur l'océan
il y'a deux petits ports (caletta) à Hanga Roa, le port Hanga Piko et le port Hanga Otai
port Hanga Piko
vue de haut
le cargo est là, il mouille à l'extérieur, et les barges font les trajets avec les conteneurs et palettes
l'entrée du port est très étroite, et soumise à la houle
une vaka (pirogue) derrière la barge
les barques de pêcheurs, multicolores
mise à l'eau rustique
une tortue
en contrebas, un gros voilier en aluminium, qui s'est échoué il y'a quelques années sur les rochers, en voulant entrer dans le port
ce voilier appartenait à un français, nom 'la Rose'
le moai devant le port
Guy et les enfants debout sur les projecteurs
pirogues
un moai tombé
la porte des étoiles ?
port Hanga Roa Otai
le port avec ses trois moai
représentation du roi Hotumatua, tourné vers le large.
en provenance des Marquises, il découvrit l'île Rapa Nui
le moai du ahu Hotaki
le moai du ahu Ko Peka
encore des barques colorées
restaurant la Kaleta
tri des déchets
vagues impressionnantes...
des surfeurs (fous ?)
une petite bière... au soleil
le catamaran mouillé dehors
on a une pensée pour nos amis Martine et Patrick du catamaran Marick (rencontrés aux Marquises), venus ici il y'a 2 ans, chapeau les amis, car la navigation est longue depuis Panama, le mouillage inconfortable, et le débarquement en annexe dangereux ou impossible !
des baigneurs (fous aussi ?)
belvédère, au loin le volcan Terevaka au nord
vue sur le village de Hanga Roa, et les volcans de l'île
sur la route...
une forêt proche du village
reconstitution d'une maison-bateau (au centre de la photo)
fondation en pierres, armature en bois, toit végétal
les sommets des volcans secondaires, au milieu de l'île
Aka Hanga
Aka Hanga est un ancien village de l'île
voici ce qui reste des anciennes maisons : fondation en pierre
Ce sont des maisons-bateau (hare paenga), appelées ainsi du fait de leur forme allongée et pointue aux extrémités.
Ces maisons servaient uniquement pour dormir, elles étaient petites, étroites et basses.
Les trous dans les pierres étaient faits pour ancrer les branches d'arbre, et monter la structure, puis le tout était recouvert d'un toit en branches et feuilles.
Les maisons ont été au fil du temps de plus en plus petites, du fait du manque d'arbres.
La disparition des arbres : il y'a plusieurs causes simultanées à cela.
- grande période de sécheresse
- guerre entre les tribus de l'île (armes en bois)
- brûlage des forêt pour en faire des terrains cultivés
- utilisation des troncs d'arbre pour transporter les moai de la carrière vers leur ahu
- constructions de moai de plus en plus gros
d'autres vestiges d'habitations
les moai renversés, face contre terre
Lorsque les tribus de l'île se sont affrontées, ils ont fait tomber les moai 'ennemis'.
Chaque tribu, chaque village possédait son ahu avec ses moai, de plus en plus beaux, et de plus en plus grands.
Détruire un moai était une humiliation très forte, puisque le moai représente un mort, une personne importante, un ancêtre fondateur de la tribu, qui 'veille' sur le village, les cultures et les habitants, grâce à son mana (pouvoir), qui protège les descendants.
Le mana est transmis par les yeux, les tribus adverses s'attaquaient donc aux yeux de corail en premier.
L'humiliation suprême était de tuer puis manger les membres d'une famille adverse.
Ils avaient pour coutume de tailler des hameçons dans les os de leurs ennemis tués, ce qui avait pour effet d'augmenter leur pouvoir (le mana) puisqu'ils récupèraient ainsi le pouvoir du mort.
L'anthropophagie était présente à Rapa Nui, comme presque partout dans le reste du Pacifique.
On comptabilise aujourd'hui environ 900 moai sur l'île, certains sont encore probablement enterrés.
une grotte, ana en rapa nui
les grottes servaient d'abri contre les intempéries, et contre les attaques des autres tribus
les restes d'un four traditionnel
boutique de souvenirs mobile, ils suivent les touristes et s'installent sur les sites du parc national
beaucoup d'habitants de Rapa Nui parlent le français,
ils sont accueillants et charmants
des chevaux
ahu Tahai
situé au nord du village de Hanga Roa, accessible à pied
ça souffle...
ce site est composé de 3 plateformes
toujours le catamaran au mouillage en arrière plan
ce moai est le seul de l'île à avoir sa coiffe et ses yeux
la coiffe s'appelle le pukao (en scorie rouge)
les yeux sont en corail, encastrés dans de grandes orbites, placés en dernier, une fois que le moai est érigé sur le ahu, l'iris est constitué d'un disque d'osidienne ou de scorie rouge
en arrière plan, le catamaran, un ketch et le cargo ravitailleur
au premier plan, une ancienne maison en pierre
le site du ahu Tahai au crépuscule
malgré les 6 jours passés à Rapa Nui, nous n'aurons pas eu la chance d'assister à un beau coucher de soleil sur les moai, le temps est souvent gris et pluvieux en cette saison, le soleil ne fait que de brèves apparitions en milieu de journée
quant à observer la voûte céleste, malheureusement, je n'en ai eu que deux fois l'occasion, j'ai aperçu la Croix du Sud, plus haute que dans le ciel tahitien
photo ci-dessous volée, on aurait bien aimé voir ça en vrai... snif
L'histoire de l'île est dramatique, c'est une terre capable de soulever l'émotion, par la force et la richesse d'une grande civilisation, et son combat pour survivre sur une surface aussi réduite.
Rapa Nui : Ce prodige du colossal dans un univers minuscule, chez des hommes dénués de tout, voilà tout le mystère de cette île...
retour grand voyage
Comment se sent-on sans son bateau ?
RépondreSupprimerOrphelin ? Nu ?
Avez-vous déjà pensé aux bouchons de la circulation métropolitaine ?
Avez-vous pensé à ce bon Monsieur Pernaut et ses informations ? Vous apprendrez certainement ce qu'est devenu le sabotier du Trou du bout du monde...
Avez-vous imaginé vous payer une daurade élevée aux farines de poulet ?
Vous souvenez-vous que les arbres autour de nous ne produisent ni coco ni bananes ?
Est ce la jalousie qui me porte à dire de telles horreurs ? Non !
Mais si vous n'avez-plus de bateau, comment allons nous faire pour boire un coup ensemble ?
Il n'y a plus qu'une chose à faire... Remplir la caisse de bord, retrouver une coque et repartir !
Nicole & Michel
chers amis,petits et grands....
RépondreSupprimerOn est sans voix devant un tel blog,félicitations à Fanny,Guy
pour nous avoir tenu en haleine,tel un roman d'aventure"Etonnants voyageurs".Ce ne sera pas,on s'en doute "chose facile "de vous retrouver terriens,mais avec la même détermination qui vous a mené à
embarquer,vous réussirez,avec le temps!!!
bon courage à vous et grosses bises à vous 4.
Chantal et Bernard.