Les Moana's

Les Moana's

vendredi 19 septembre 2014

Hiva-Oa : la star des îles


la star des îles ou l'île des stars : car c'est sur cette île qu'ont vécu et reposent le peintre Paul Gauguin et le chanteur acteur Jacques Brel, au village d'Atuona.

Nous quittons Ua-Pou prématurément le vendredi 12 septembre, direction Hiva-Oa à 60 milles au sud-est, c'est malheureusement aussi de la que vient le vent. 

Voici à peu près la route effectuée, non prévue (car c'est seulement 24h plus tard que le vent devenait moins défavorable en s'inclinant légèrement au nord), fatigante, contre vagues et vent, nous obligeant à tirer des bords, pendant près de 30 heures. On aura effectué 110 milles au lieu des 60 en ligne droite.



Les enfants roupillent dans le cockpit. Louna s'est mise par terre, au moins elle n'est pas obligée de changer de place à chaque virement de bord. Ca secoue beaucoup à l'intérieur, mais ils ont l'air d'avoir trouvé les bonnes positions dehors.



samedi 13 septembre

Nous appuyons les deux dernières heures de navigation avec le moteur, afin de limiter la dérive. Quand on fait du près serré avec un vent soutenu, et du courant contraire, il y'a beaucoup de dérive.

Cela nous a permis d'arriver avant la nuit dans la baie d'Hanamenu, au nord-ouest d'Hiva-Oa.

Il y'a une magnifique baie à droite du rocher en forme de pyramide, plage de sable blanc et palmiers, eau bleue, mais le mouillage y est impossible, la houle du sud y entre, bien que la baie soit ouverte au nord.



La baie d'Hanamenu est mieux protégée car plus profonde, par contre le sable y est gris foncé et l'eau opaque d'une couleur verte-marron non engageante.



Ce qui est frappant ici, c'est le contraste entre la roche noire, déserte, aride, et la verdure du bas de vallée et cocotiers en bord de mer. Il n'a pas plu ici depuis 4 mois, les nuages sont stoppés à quelques kilomètres en amont, accrochés à la chaîe de montagne d'Hiva-Oa, qui culmine à plus de 1000 mètres d'altitude.



Ce qui est étrange aussi, c'est que le vent nous arrive de face, du nord ! alors qu'il souffle de l'Est. En fond de baie, les montagnes sont creusées par deux immenses vallées, escarpées, et l'air y est aspiré. Comme quoi les mouillages aux Marquises sont toujours surprenants, ce qui n'est pas très engageant quand on arrive d'une mauvaise navigation, et qu'on se demande si on va pouvoir passer la nuit ici et se reposer. On pense logiquement avoir une baie très calme ouverte au nord, mais non, on a ici en fait Eole qui souffle à 20 noeuds toute la journée, heureusement quelqu'un appuie sur l'interrupteur le soir, les nuits sont calmes. Pas vraiment de logique, le relief influe de façon plus ou moins significative sur la force et la direction du vent.


la plage d'Hanamenu


 la rivière au sud du village qui se déverse dans l'océan





Mais d'où vient cette eau ? puisqu'il ne pleut quasiment jamais ?

Il y'a une source qui sort de la falaise, c'est incroyable.

On y remplit quelques-unes de nos bouteilles. C'est nous a-t-on dit ici et à Tahuata, l'eau la plus pure des Marquises.

Les enfants ont trouvé un ballon.



 Voici la source sortie tout droit du jardin d'eden et son bassin translucide.



 Le débit y est le même depuis des années !



L'eau est un peu fraîche, mais quel bonheur de pouvoir barboter et se laver dans l'eau douce. 



Bon, ne rêvons pas, on retourne tout de même salé au voilier, car pour embarquer dans l'annexe avec les rouleaux, on finit forcément mouillé au moins jusqu'à la taille (ce qui fait jusqu'au cou pour Louna).

c'est comme ça, on habite sur un voilier, on reste salé quoi qu'on fasse !

Il y'a au village 6 habitants en permanence plus quelques uns de passage. Nous faisons la connaissance de Kau, qui nous emmène visiter, nous explique la chasse, la pêche, la source d'eau, ...et nous offre généreusement des pamplemousses, citrons, mangues... comme d'habitude nous repartons au bateau les bras chargés. Le dernier jour il nous offre même un morceau de chèvre ! nous voilà dans l'annexe avec une 'cuisse' de chèvre à la main, fraîchement tuée du matin. 

Hanamenu est coupé du 'monde', pas de route, ni de sentier praticable à cheval ou à pied. La seule voie d'accès est maritime.



 voici quelques habitations, dans la verdure, au pied des falaises noires



Tout est bien entretenu, les branches mortes sont brulées, ainsi que les écorces et les coques de noix de cocos.






 Manoa et Louna à l'ombre d'un manguier centenaire :


 un banian géant

petite balade le long de la vallée, on quitte le village, et la végétation est de moins en moins présente


 un piège à cochons :


 les barrières pour éviter que les chevaux s'enfuient :

mardi 16 septembre :

le vent souffle fort, la mer est agitée, pas de débarquement possible aujourd'hui sur la plage. Nous avons découvert un problème sur le moteur du bateau, il nous faut rejoindre Atuona, la ville principale d'Hiva-Oa, au plus vite. Le moteur fonctionne encore, mais il est plus sage de réparer avant de s'engager dans les passes des Tuamotus. On se doute bien à ce moment là que notre budget va encore crier, et que notre planning va à nouveau prendre un coup dans l'aile et que les Tuamotus qui devaient se profiler à l'horizon d'ici une dizaine de jours, ne sont pas encore devant l'étrave.

Guy enlève l'ancre à l'arrière avec difficulté, le clapot est fort et la houle de plus en plus grosse, il se fait bien chahuter, on est encore une fois contents d'avoir un moteur puissant sur l'annexe.

Nous quittons Hanamenu, au moteur, mais avec la grand-voile pour le soulager, en tirant des bords, le vent est de face.

le canal du Bordelais ressemble à un chaudron de sorcière aujourd'hui, nous décidons de nous arrêter à Tahuata avant la nuit, nous y resterons jusqu'au jeudi 18.

lien vers Tahuata en bas de page

-----------

jeudi 18 septembre

On quitte Tahuata à 6h30 du matin, on tire des bords, mais la navigation se passe bien, assez confortable, les vagues ne sont pas trop grosses, nous jetons l'ancre à côté d'Atuona vers 10h30, soit 4h pour parcourir 9 milles.

la baie d'Atuona, village principal d'Hiva-Oa, se rapproche :



le mouillage ne se fait jamais dans la baie devant le village, trop de houle (bien visible sur la vue satellite) et non protégée du vent, mais sur la droite (à l'Est), derrière la petite digue. Mouillage sportif, il est indispensable de mettre une ancre à l'arrière pour deux raisons. La première c'est que la houle du sud (toujours présente, résidu des énormes dépressions dans le sud du Pacifique) entre tout de même, alors l'ancre permet de tenir le voilier dans l'axe de la houle, et de limiter le roulis infernal (à marée basse, les sangles sont détendues, donc moins efficaces). Seconde raison : le vent change de direction plusieurs fois par jour, ou tombe totalement. La zone de mouillage est petite, on ne peut pas se mettre trop près du quai car l'Aranui y fait escale, ni trop près de la plage, car les fonds remontent vite.



Les voiliers se retrouvent dans la baie des traitres (vallée Tahauku).

Il y'a un seul petit catamaran lorsqu'on arrive, au moins un avantage d'être hors-saison.



Ce mouillage est un peu 'maudit' après tout c'est à Atuona que les 'stars' y sont enterrées, en fait c'est le pire mouillage que l'on aura fait aux Marquises, et ironie du sort c'est là que nous passerons le plus de temps à cause de notre panne moteur.... gggggrr

Le débarquement est difficile, du fait de la houle toujours présente. Le quai en béton est trop haut à marrée basse, l'annexe passe dessous, ainsi que les têtes des enfants. Il est trop bas à marée haute, l'annexe glisse dessus et frotte. Il faut obligatoirement mettre une petite ancre à l'arrière pour que l'annexe reste loin du quai, afin de ne pas la retrouver en lambeaux à notre retour, une fois l'ancre jetée, il suffit de se transformer en superman pour voler jusqu'au quai. En fait il faut jouer avec les mouvements de houle et le mou de la chaîne, mais Guy s'est offert un petit plongeon tout de même dans l'eau salée noire et infestée de requins (sans exagération).

L'eau du mouillage est opaque et marron, bien plus vilaine qu'à Hanamenu. Pas de baignade autour du bateau, d'autant qu'on a vu régulièrement des ailerons se balader. Il n'y a pas de plage.

Alors vivre sur un voilier c'est bien, mais sans pouvoir se baigner ni se laver, ça devient beaucoup moins sympa, surtout avec deux fauves en cage. Le vent tourne mais ne souffle pas assez fort pour faire tourner l'éolienne. Pendant la première partie de notre séjour ici, on aura eu seulement 2 jours de soleil. Donc peu d'énergie et pas question de faire tourner le moteur pour dessaler l'eau qui de toute façon est vraiment sâle.

Le village est à 3km à pied. Après avoir débarqué, il faut faire le tour complet de la baie et ensuite emprunter la route. Heureusement il y'a (presque) toujours un marquisien qui s'arrête avec son gros 4x4 pickup (c'est le véhicule classique) et qui a pitié des enfants. Tant mieux car surtout pour le retour chargé de courses, c'est appréciable.





Le mont Temetiu (1276m de haut) notre 'Cervin' local : rarement sans nuages, mais jamais enneigé !


 Le voici sur fond bleu :


et souvent coiffé (car les grains sont fréquents) d'un joli arc-en-ciel : 

Arrivée de l'Aranui le jeudi 25 septembre à l'aube, en même temps que le catamaran SELAVI rencontré à la marina de Colon, puis retrouvé à San Cristobal, ils arrivent des Galapagos.


belle fumée noire lors de son départ le jeudi soir...

maison au village Atuona au pied du mont Temetiu

 l'église

la route qui conduit au cimetière, en hauteur.


Louna et Joséphine



 des tikis qui gardent l'entrée du cimetière :


 la tombe de Paul Gauguin


 la tombe de Jacques Brel :

visite du musée Gauguin, avec Joséphine Augustin et leurs parents Benjamin et Laetitita, une famille en Polynésie pour 5 mois, à bord d'un catamaran loué dans les îles sous le vent.




  on a même rencontré le peintre...


 voici quelques-unes de ses oeuvres :






les différentes expressions des noix de coco... ils ne leur manquent que la parole :




 L'avion Jojo de Jacques Brel :


Le hangar contient plein d'informations sur le Grand Jacques, des photos, des détails concernant sa vie ici à Hiva-Oa. Les marquisiens ne se souviennent pas de lui comme un chanteur ou un acteur, mais comme un navigateur et surtout aviateur, car il rendait beaucoup de services aux habitants avec son avion Jojo, d'une île à l'autre.



----------


On a l'air se s'amuser comme ça, mais en vérité, on est fatigués, déçus, on en a ras le bol du bateau, on a besoin de vacances, surtout moi. 

Je me serais bien évadée plusieurs jours et nuits à l'hôtel Hanakee qui surplombe la baie, mais c'est hors budget, alors nous décidons tout de même d'y passer une journée, repas et piscine ! 

On a de la chance, ce dimanche 28 septembre est ensoleillé.

Vue sur la baie avec les voiliers à l'ancre :




 les bungalows de l'hôtel



 avec chacun ses tikis :


 vue sur la chaine de montagne d'Hiva-Oa



 et la piscine avec une vue imprenable sur la baie, et l'ilot Anakee.





 Le matin il y'a quelques enfants, clients de l'hôtel mais l'après-midi la piscine est toute à nous


quel régal, notre peau est fripée à force de barboter dans l'eau douce, claire, sans requins... Louna fait des dizaines de longueurs, elle nage de mieux en mieux et nous on recharge les batteries. 



 un peu de lecture à l'ombre

 Les tikis du restaurant et de la réception :



 on les emmènerai bien avec nous, mais ils sont trop gros



 un set de table en bois, décoration originale, ça aussi je serais bien partie avec




lundi 30 septembre

En attendant la livraison de la pièce pour le moteur, et la réparation, nous décidons de profiter d'un vent favorable et de rejoindre Fatu-Hiva, l'île la plus au sud des Marquises. Nous laissons le mouillage d'Atuona le lundi en fin de journée, pour arriver au petit matin, 46 milles plus loin dans la baie des Vierges.

lien vers Fatu-Hiva en bas de page



--------


retour à Hiva-Oa le mardi 7 octobre.

mon papa Roger a encore une fois sauvé notre voyage. Nous avons une pièce défectueuse sur le moteur, il s'agit de la pompe à injection de gas-oil. Elle fuit. On peut se servir un peu du moteur, mais pas question de s'engager dans les passes des lagons des Tuamotus et risquer de voir le moteur s'arrêter au mauvais moment, pour finir sur le récif. Quant à entrer dans les lagons à la voile, trop dangereux et incertain.

Avantage du moteur de MOANA : il s'agit d'un moteur de voiture française (équipant plusieurs marques Citroen ou Peugeot), marinisé pour le voilier. Il est increvable, mais avec le temps, les pièces annexes sont usées. Mon papa n'a donc aucun mal à trouver une pompe à injection en casse, pour seulement 120 euros. Le colis est rapidement confectionné et envoyé par Fedex jusqu'en Polynésie. Il met 4 jours pour atteindre Tahiti depuis Chambéry, pour la somme rondelette de 520 euros tout de même... c'est un luxe de se faire envoyer quelque-chose de l'autre côté du Monde. Malheureusement ça ne s'arrêtera pas là... le colis est bloqué en douane pendant plus d'une semaine. On appelle Fedex en France, ils nous disent que la raison du 'blocage' est qu'il manque le numéro de téléphone du destinataire à Hiva-Oa ?!? consternation, pourquoi ne l'ont-ils pas demandé dès le début ? Fedex n'a pas de fiche toute prête, avec adresse, téléphone... pour les expéditions ? Pour des professionnels du transport international, ça laisse à désirer.

Je vous fais grâce des détails sur les problèmes liés aux appels avec 12 heures de décalage, les connexions internet pour le suivi du colis et les communications téléphoniques qui fonctionnent mal, les recharges de cartes téléphoniques à faire au beau milieu des conversations, les problèmes de paiement, virements bancaires... bref le quotidien des soucis liés au voyage que l'on a à bord d'un voilier, et qu'on n'imagine pas pouvoir exister à terre.

Avec un départ le 26 septembre, la date estimée de livraison à Hiva-Oa était le 2 octobre.

Second problème, la douane de Tahiti prélève environ 50% du prix, sauf si le plafond de 20000 FP n'est pas dépassé (170€). Pas d'inquiétude on est largement en dessous. Sauf qu'en réalité le calcul se fait sur la valeur de l'objet et la livraison est incluse ! et là on atteind 75000 FP. c'est fort. On doit donc 34000 FP (300€), qu'il faut payer en avance par virement bancaire aux douanes de Tahiti, sans cela ils n'enverront jamais le colis aux Marquises. Précisons que si on ne les avait pas appelé, nous serions toujours bloqués à Atuona à noël...

Fedex s'est trompé sur les dates, le prix et a omis des informations. On aurait pris le service de la Poste et du Colissimo, ça nous aurait coûté moins cher, et au moins sans surprise ça aurait pris autant de temps.

vendredi 10 : le colis arrive à Hiva-Oa par l'avion quotidien venant de Tahiti en fin de matinée. Le mécanicien modifie son planning et vient à bord avec la pompe et aide Guy à la mettre en place. Ca marche !

samedi 11 : Guy continue seul pour une dure journée de labeur. Le moteur fonctionne mais la pompe fuit. Donc changements des joints, ça prendra 9 heures.

MOANA est de nouveau transformé en boite à outils géante. A la maison quand on bricole, ça se passe dans le garage, ou dehors, loin de la cuisine, des chambres et du salon. Dans le bateau, le moteur est au milieu du salon, à 50 cm du frigo, à côté des cabines et de la table. Alors pour les enfants ça devient frustrant et compliqué, interdit de passer, de toute façon les chemins sont obstrués par les outils, interdit de jouer sur la table afin d'éviter la chute d'objets dans le moteur. Il fait 32° à bord et la baignade est impossible ici. Difficile de les occuper dans ces conditions, et usant pour tout le monde. Mais il paraît qu'on est en vacances...

la photo du jour : un des joints toriques (entre les doigts de Guy) de la pompe qui s'est pris pour un élastique et a malencontreusement sauté au fond de la cale moteur. La cale moteur est très profonde, inaccessible à bout de bras même pour un joueur de basket. Le joint est noir, et fait à peu près 5mm de diamètre,et il coule. Nous avons sacrifié l'épuisette de Louna (déjà bien rouillée) pour repêcher le joint. La pêche aux canards a duré 2 heures, évidemment l'épuisette n'a pas ramassé que le joint tout neuf, mais un tas de saletés copieusement arrosées d'huile et de gas-oil, mmmhhhh quel régal.

Et on appelle ça de la Plaisance !



--------- 


dimanche 12 octobre

c'est l'anniversaire de Manoa. une belle surprise l'attend.

d'abord les cadeaux le matin dans le bateau



merci à Jean-Pierre d'avoir amené certains des cadeaux dans ses bagages jusqu'à Colon au mois de juin

et puis la fête chez les copains 



Vincent notre mécanicien, qui nous a dépanné et beaucoup aidé pour les soucis moteur et administratifs, nous invite chez lui pour la journée du dimanche. Il est marié à Maria, une Paumotu (originaire des Tuamotus) et vit à Atuona depuis 10 ans, ils ont deux filles Kimiora et Naia (orthographe non garantie). 

Un couple charmant, attachant, et d'une grande générosité.



Maria a fait un gros gateau pour Manoa avec son prénom dessus, il est gâté ! 




une belle journée qui nous fait oublier nos problèmes de bord, et qui permet aux enfants de jouer avec les copines et de se baigner dans la piscine qui ressemble à un petit lagon. 



la maison est composée de 2 farés, l'un pour la cuisine et le salon, l'autre pour les chambres et salle de bain, le tout surplombant la piscine, sur pilotis (troncs de cocotiers). Ils ont tout construit eux-mêmes, c'est un petit bijou. 




vue sur la forêt

une très belle rencontre, de bons moments en leur compagnie, et comme Vincent en plus d'être mécanicien, est également pilote d'avion et marin, peut-être les reverrons-nous aux Tuamotus entrer dans un lagon par les airs ou par la mer...



--------


lundi 13 octobre

nous quittons les Marquises, pile 2 mois après notre arrivée, cap vers les Tuamotus, direction l'atoll d'Ahé à 520 milles. 




S'il y'a un prochain long silence sur le blog, on espère que ce ne sera pas à cause d'un nouveau problème à bord, mais seulement du au fait que l'on est coupé du monde, ancré devant un motu.



les liens vers toutes les pages du blog depuis le départ sont à jour et disponibles dans la Note Grand Voyage




retour Ua-Pou







retour Grand Voyage





























Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire