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lundi 26 janvier 2015
après nos petites escapades dans les îles sous le vent (Raiatea, Tahaa et Bora-bora), nous sommes de retour à Tahiti, île nommée le grand poisson par les ma'ohi.
De nouveau au mouillage dans le lagon de Punaauia, à côté de la marina Taina.
toujours la vue imprenable sur Moorea, ici à l'aube
le voilier KIFOUINE d'Edward et Céline, devant BARA-GWIN, à la lumière du soir
Manoa vient de se faire une vilaine entaille au front...
il s'est battu contre le hublot de sa cabine, le hublot a gagné !
voilà notre petit pirate transformé en indien,
baignade interdite pendant plus de deux semaines
coucher de soleil
Tahiti Nui en voiture
Pour s'immerger dans la verdure et l'humidité de l'intérieur de l'île, toujours accompagnés de nos copains les moustiques, nous louons une voiture pour plusieurs jours.
la vallée de Papeeno
des cascades à profusion
aujourd'hui nous avons la chance d'avoir du beau temps, mais lorsqu'il pleut, l'eau coule de partout
des falaises abruptes
les sommets jouent à cache-cache avec les nuages
un sommet en forme de dent
un barrage avec retenue d'eau et centrale hydrau-électrique
un pont
pour éviter d'avoir à traverser le guet, si la rivière se met à monter dangereusement
vues sur la rivière qui traverse un océan de verdure, dans la vallée de Papeeno
vallée de Vaipuu : balade des 3 cascades
sentier aménagé dans la forêt pour accéder aux cascades
la première chute d'eau, qui ressemble à un voile
la seconde, en forme d'escalier
et la dernière accessible après la traversée du pont
et quelques pas dans la végétation presque aussi haute que Louna
jardin d'eau de Vaipahi
c'est un jardin botanique, avec arbres, fleurs, bassins aménagés, et explications
canne d'eau
bambou
ibiscus :
caoutchoutier
roses de porcelaine
la cascade Vaipahi et sa grande balade en forêt
on suit le lit de la rivière, en amont, souvent dans l'eau et la boue
les arbres sont majestueux
on se croirait en pleine forêt amazonienne, les animaux en moins
un peu d'escalade, il y'a des mains courantes boueuses pour nous aider
parapluies naturels :
cachés derrière les grandes racines
le sentier traverse la rivière pour la énième fois
et tout à coup, nous voici dans un autre monde, les arbres de la forêt tropicale ont laissé leur place à des pins
on marche sur un tapis d'aiguilles de pin
vue sur le lagon de Papeuriri
fleurs tropicales
héliconia rostrata
canne d'eau
?
becs de perroquet, différentes variétés
plusieurs ? en dégradé de rose
les trois grottes de Mara’a
d’Est en Ouest : la grotte de Vaipoiri, de Matava’a et
Vaipatoto.
La première est très grande avec un lac intérieur.
la grotte de Vaipoiri
passage sous un arbre, qui doit surement marcher la nuit...
avec des branches aussi tortueuses
la grotte de Matava’a
et sa cascade
lianes qui se mélangent aux filets d'eau, et qui donnent l'impression de tomber du ciel
petit pont
grotte de Vaipatoto
un arbre du voyageur
source d'eau Vaima
baignade dans l'eau douce, claire et fraîche
une grosse anguille
quelques églises
l'éeglise de Papara aux couleurs rouge et jaune, repeinte et rénovée dernièrement, mais la porte est fermée, on ne verra pas l'intérieur
l'église de Pa'ea en pierre
un bénitier géant
un flamboyant fleuri devant l'église
dont le tronc est très tortueux
jardin et bar du musée Gauguin
les enfants avec Stéphane, devant les bières locales...
le tiki masculin Moana
le tiki féminin Heiata
arbres du voyageur
poissons chirurgiens énormes, ils sont nourris avec les restes du restaurant Gauguin
marae de Arahurahu
Site sacré partiellement rénové en 1953, le marae est un lieu qui servait de
culte, de prière…
Voici les deux moules conformes aux deux tiki (ou ti’i) de l’île de Ra’ivavae (Australes) connus sous le nom de Moana et Heiata. Les originaux sont exposés dans les jardins du musée Gauguin à Papeari.
Moana est un tiki masculin, Heiata est un tiki féminim que l’on
repère grâce au large collier qui s’étend d’une épaule à l’autre et ses seins
figurés par deux triangles en relief.
Le tiki est une sculpture anthropomorphe, taillée dans la
pierre, le corail ou dans le bois d’arbres sacrés. Il est un réceptacle de mana, il symbolise une divinité, un
esprit gardien ou protecteur, il peut être de petite taille (comme des boucles
d’oreille) ou monumental (2 mètres de haut).
Définition du ‘mana’ :
puissance émanant des dieux, pouvoir, influence, aura. Le mana est lié au
prestige d’un objet, d’un lieu, d’une personne ou d’un mot.
Heiata
Moana
Stéphane et Frédérique et Alexandre (qui roupille) sous leur parapluie-ombrelle
Renaud sous un papayer
marae de Ta'ata
le uru, fruit de l'arbre à pain
il remplace aisément la pomme de terre.
il peut se cuire comme des frites, ou au feu de bois
lagon côte ouest de Tahiti Nui
un peu d'eau salée tout de même...
plage Taharu'u : le coin des surfeurs
plage de sable noir
surfeurs et pêcheurs
réparation et entretien des falaises au-dessus de la route, du travail d'alpiniste
La Pointe Vénus et le phare
En 1769, à bord du navire Endeavour, le capitaine James Cook
est envoyé à Tahiti par la ‘Royal Society’ de Londres afin de vérifier que le
passage de Vénus devant le Soleil aura bien lieu à la date calculée par les
astronomes : le 3 juin.
L’observation du transit de la planète Vénus devant notre
étoile permet de calculer la distance Terre-Soleil.
La marine en temps de paix constitue un formidable outil de
connaissance et d’expérience.
En l’honneur de la ‘Royal Society’, Cook baptisera cet
archipel les ‘îles de la Société’.
Un peu de navigation et d’astronomie, comme je vous en
parlais pendant la transpacifique :
‘les îles sont des étoiles’
Dans la nuit parsemée d’étoiles, les Anciens contemplaient
la carte de leur immense territoire ponctuée d’autant de terres. Ciel et eau
étaient, selon la mythologie, séparés par des piliers au sommet desquels se trouvait une
étoile, et à leur base une île. La carte du ciel semblait une projection de la
carte nautique : îles et astres portaient le même nom. Pour se diriger,
les navigateurs suivaient alors le chemin des étoiles.
Si les nuages empêchaient l’usage de cette boussole
stellaire, c’est le vent qui prenait la relève : deux noix de coco percées
et fixées dans des orientations différentes sur une planche indiquaient aux
marins le changement de cap quand l’une ou l’autre sifflait.
Système bien plus poétique que l’usage du GPS, mais exigeant
un long apprentissage, où toutes les
étoiles, les astres, et leur course dans le ciel étaient appris par cœur et
chanté, comme le nom des vents, le ressenti de la houle sous la coque, la
présence de tel oiseau, la couleur de l’eau… Après plusieurs années, l’initié
devenait capitaine de l’une de ces grandes pirogues doubles, qui allaient
permettre à ce peuple venu d’Asie d’essaimer dans ce territoire vaste comme l’Europe.
le phare
un immense banian
les enfants sont rentrés d'un côté, et ressortent par l'autre !
un raerae (prononcer réré) dans les tons de vert aussi
et toujours les copains, grâce auxquels on passe de bons moments
expédition perles avec Frédérique et Renaud, accompagnée de Karine, notre guide, à travers Papeete
une vendeuse, devant un énorme tas de keichis.
les keichis sont de la nacre fabriquée par les huitres perlières qui ont rejeté le nucleus, d'où leur forme toute biscornue, et non pas ronde
à la recherche de la perle rare, nuance de bleue pour moi. Mais cette année il y'en a peu, et les perles bleues viennent des Gambier, à environ 800 milles de Tahiti.
j'ai tout de même trouvé mon bonheur... ouf ! à droite sur la photo
et la voilà avec ses reflets bleutées autour de mon cou, la classe...
soirée fondue savoyarde chez Karine
le 31 décembre ne nous a pas suffit, on remet ça le 31 janvier... en compagnie de Karine Moise, et leurs enfants Tinirao et Tempérence. On les avait connu sur leur motu à Ahé (tuamotu) en octobre dernier, ça nous fait bizarre de les revoir ici dans la civilisation tahitienne bétonnée et bruyante.
encore un bon repas, avec du poisson perroquet au menu, merci Moïse !
jeux pour les petits (et grand)
petit plouf dans la piscine commune à côté de leur appartement :
un peu d'eau douce, ça fait du bien... et en plus on a la piscine juste pour nous
de la piscine, on a une jolie vue sur le lagon de Punaaiua, et Moorea en arrière-plan
fabrication de paréos
nous avons la chance d'assister à la fabrication locale de paréos, chez la maman de Moïse, qui les crée depuis plusieurs dizaines d'années
après pliage du tissu blanc, teinture avec des colorants, en trempant l'extrémité ou le milieu du tisu dans les de couleur, selon ce qu'on veut obtenir
ça parait simple, mais c'est tout un art
puis dépliage, et étendage sur des tables en plein soleil
disposition de pochoirs dessinés et découpés dans du lino
pochoirs naturels (feuilles)
il suffit de 20 minutes au soleil, puis on peut enlever les pochoirs.
on voit ci-dessus la trace des feuilles entre les raies.
L'endroit où se trouvait le pochoir est plus clair que les parties de tissu ayant pris le soleil (on aurait pu penser l'inverse)
activité impossible s'il pleut...
journée chez Jean-Michel et Christine, qui habitent à Tahiti depuis plus de 10 ans, que l'on a rencontré par hasard à Rangiroa (Tuamotu) en novembre. Une rencontre plutôt amusante et très chouette. Ils étaient en vacances à l'hôtel, sont partis explorer le lagon en va'a, et se sont retournés (la faute à leur fils Florent parait-il), du coup on les a ramenés eux et la pirogue sur la plage grâce à l'annexe. Et voilà comment débute une amitié...
Manoa et Louna ont même droit à un dessert comme chez le glacier
merci Jean-Michel !
à eux de venir à bord de MOANA avec Florent
patience et persévérance, et voici notre pêcheur récompensé :
du coup il a le droit d'aller se balader en annexe
Nous partons ensuite explorer la petite soeur de Tahiti dont nous admirons les sommets de loin : Moorea
Bonheur de vous lire et de vous suivre, que l'on voudrait sans fin...
RépondreSupprimerUn gros bisous à vous tous et plus particulièrement à Manoa qui a du avoir bien mal!
RépondreSupprimerPapi et Mami vous embrasse aussi.
ClaireB
A nous la Zénitude,le printemps arrive avec timidité,mais bien décidé à nous réchauffer.
RépondreSupprimerBises à tous,avec un plus pour Manoa,courage à lui,il reste toujours un beau petit gars!
Chantal et Bernard.