Les Moana's

Les Moana's

mercredi 16 octobre 2013

Traversée Formentera - Alicante


mercredi 16 octobre

On bataille depuis le matin avec le peu de vent, et en fin d’après-midi ça souffle enfin, mais le vent est quasiment de face, on avance dans une mer hâchée, les vagues sont serrées.


18h30 On distingue encore bien les côtes d’Ibiza et Formentera               

Coucher de soleil               


Lever de lune, presque pleine qui va nous accompagner et illuminer la nuit.                



Le vent souffle à 10 nœuds pendant 1 heure, puis retombe à 5-6 nœuds, puis ressoufle en changeant de direction, et ça sera comme ça une bonne partie de la nuit, on l’a de face, puis de travers…





Jeudi 17 octobre

2h du matin, enfin le phare de Formentera (cap Berberia) disparaît derrière nous.

Il fait bon, bien moins froid que lorsqu’on a effectué la traversée Majorque-Ibiza .

3h du matin, le gréement souffre, Eole nous a totalement abandonné, il faut démarrer le moteur, il reste encore 60 miles à parcourir.


Lever de soleil                




A 13h, on passe la longitude ZERO (méridien de Greenwich) ! Fini les degrés Est, dorénavant on lira les longitudes en degrés Ouest.

En début d’après-midi, on aperçoit la côte espagnole, les montagnes et pouaaaah des horribles gratte-ciels.                






une collection d'immeubles, tous plus vilains les uns que les autres...


Au secours ! je veux retourner à Formentera, ici c’est pas beau.

Difficile ici d'imaginer les trésors que l'on trouve aux Baléares, juste à côté, et pourtant la plupart des habitants de ces affreux immeubles n'iront sans doute jamais.



On jette l’ancre dans la baie Costa Blanca (derrière le cap Huerta) à 1 mile au nord du port d’Alicante, que l’on rejoindra demain vendredi.                



Pêches-party, mais Guy et Manoa ne relèvent que des petits poissons, comme ceux mangés à Ibiza, alors on les relâche tous.                



Vendredi 18 octobre

Cap sur la marina d’Alicante.

le fort sur la colline avec les remparts :




des palmiers devant des montagnes arides, un avant-gout du désert.


tiens, le bateau du célèbre Panda, panneaux solaires sur le toit.

On devrait faire ça nous aussi pour ne plus être ennuyés par le bruit et les pannes du moteur.




Fini le repos, nettoyage, bricolage, plein d’eau, douches, courses, et marche à pied jusqu’à la gare de train distante de plus de 2 km pour accueillir le pépé de Manoa et Louna à 20h30.




Samedi 19 octobre

Journée avitaillement, 2 allers-retours à pied chargés comme des mules, total 6km, jusqu’au supermercado, sous un soleil de plomb.                




Un calendrier solaire, difficile de savoir quel mois on est avec les singes qui font tourner le calendrier.                




Louna profite du diable vide à l’aller, au retour elle sera remplacée par 24 litres de lait, des kilos de couscous, de la farine, des lentilles…                



On est content de trouver des aliments conditionnés en grande quantité. Aux Baléares le lait se vend par litre, la farine par 500g, les produits étaient plus chers et parfois inexistants (comme la semoule de taboulé).

Restera non barrés sur ma liste, la ligne de l’éternelle compote de pommes, le dessert banal chez nous, mais qui n’existe pas en Espagne… ni sur la côte, ni sur les îles.

Un arbre plusieurs fois centenaire, soutenu par des poutres :

Un superbe trois-mâts en bois vernis d’une autre époque dans le port, ce n’est pas le bateau de Christophe Colomb, mais on imagine les explorateurs qui ont parcouru les océans avec un voilier comme celui-ci. D’ailleurs impossible de savoir si c’est un original ou une réplique, il est immatriculé Santissima TRINIDAD. 











retour Formentera - baie Tramontana













retour Grand Voyage


























Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire