Les Moana's

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lundi 2 juin 2014

San Blas : Lemon Cays


On quitte les Holandes Cays, direction les îles de Lemon Cays





encore des dauphins qui viennent jouer avec nous :

ils sont seulement quatre, les deux plus gros ont des tâches blanches, ce sont des dauphins tachetés. Manoa et Louna sont persuadés qu'il s'agit d'une famille, les parents, le petit et le pépé.

Le plus petit joue, fait des arcs de cercle, et se retourne régulièrement pour nous regarder, on dirait qu'il nous appelle à sauter dans l'eau.





La ligne de traîne est en place, et youpiii on pêche une carangue, toute belle et pas trop grosse.


le mouillage

on jette l'ancre dans Lemon Cays, entre les récifs, au milieu d'un tas de petites îles et îlots.

On est entouré d'îles, toutes habitées, mais seulement une, deux, ou trois maisons par île.








pirogue dans la brume




on est ancré devant la plus jolie île :


 magnifique banc de sable et eau turquoise







Ici on ne va pas au magasin, c'est lui qui vient à nous : ça tombe bien, les dernières courses de frais datent de Bonaire, à part les bananes, des avocats et du poisson, ça fait longtemps qu'on ne mange plus que des conserves et des féculents.

Deux pare-battages et voilà le petit marché sur l'eau accroché à nous. Il y'a du choix, de la quantité et ce n'est pas très cher.




Ensuite il y'a les vendeurs de Mola.

Lemon Cays est moins sauvage que les autres endroits où l'on est allé, mais il faut bien qu'on retourne (doucement) à la civilisation...

Venanzio et son frère nous présentera ses molas sous une pluie battante. Il repartent avec les nappes cirées (les mêmes que celles qui étaient sur nos tables dans les années 70) en guise de poncho.



Manoa et Louna ont maintenant un masque en mola :



A l'inverse, Lisa, connue et photographiée dans les guides de croisière, viendra nous voir sous un soleil cuisant, son parapluie faisant office de parasol. Son fils sur les genoux, qui a très chaud.



Quand on en a marre des enfants, on les met dans l'annexe, et on détache...



Ils ne se sont rendu compte de rien, le courant les éloigne. En fait Manoa, le plus inquiet, se penche et se rend compte qu'ils sont attachés avec un bout bien plus long que d'habitude.



 sieste dans les hamacs, qui se transforment en balançoires



encore des seiches qui nous entourent. Celles-ci semblent décidées à monter l'échelle



l'île piscine

petit tour au paradis, sur l'île juste derrière nous, dont on ne connait pas le nom, son long banc de sable fait comme une pataugeoire, alors on l'appelle l'île piscine.

Louna part en éclaireuse, à la nage, sans brassard et sans combinaison, elle parviendra au banc de sable quasiment sans aide.



 l'appareil photo est sollicité, c'est trop beau






on y est allé juste avant midi, c'est là que les couleurs sont les plus belles, mais risque de coup de soleil sur le nez, surtout lorsqu'une Panaméenne très bavarde, en vacances quelques jours aux San Blas, nous fait la conversation pendant plus de vingt minutes, les pieds dans l'eau.

C'est géant, elle parle aussi bien l'anglais que l'espagnol, elle passe d'une langue à une autre sans hésitation.











 MOANA sous la branche du cocotier


 les cases de la seule famille vivant sur l'île

on s'est permis de débarquer sur leur plage, à la nage, car quotidiennement des visiteurs sont amenés ici en barque, ils achètent quelques molas, font le tour de l'île, snorkeling sur le récif, et mnagent sur place ou au restaurant de l'île voisine.

un restaurant ici ? et oui, nous aussi on ira se faire servir de bons petits plats.





l'île Banedup : restaurant hôtel

le luxe donc, le restaurant, quelle joie de ne pas avoir à préparer de repas.

on continue notre retour à la civilisation... il y'a même un ponton pour les annexes.



à gauche la station service, on fera le plein d'essence ici pour l'annexe. C'est typique. Le pompiste, qui est aussi le restaurateur et le gérant de l'hôtel, verse d'abord l'essence dans un bidon coupé à bonne hauteur, pour faire l'équivalent d'un gallon. Et ensuite il verse dans nos bidons, et il recommence.

à droite, les toilettes, une cabane pour 'los hombres', une autre pour 'las mujeres'

au milieu le restaurant




  les bungalows de l'hôtel :


évidemment c'est spartiate, mais étant donnée la taille de l'île, on trouve que c'est vraiment bien étudié et très joli, propre et soigné, le sol est balayé.




la cuisine du restaurant

 la salle de restaurant :

le drapeau de l'île Banedup (ou Banedub)






le cadre est chouette, la vue imprenable


il y'a aussi les tables en terrasse, les pieds dans l'eau :

mais à l'ombre (ou pas) des feuilles de palmiers, il y a un risque de finir comme ça :


on avait réservé notre repas la veille, 3 plats à 10$, poisson ou poulet accompagné de riz et de crudités. Finalement ils nous en servent 4, et avec les boissons on dépense seulement 36$.

Le tout fut excellent. 






trempette pour les enfants, dans une eau à plus de 34 degrés, oups ça brûle les pieds







les petits îlots de Lemon Cays

à la conquête des bancs de sable...

le premier s'appelle Palm (sans s) island, les autres n'ont pas de nom


Palm island




 végétation au centre, l'îlot résiste !


 quelques traces de pas, éphémères...



 le second îlot

 situé lui aussi sur la barrière de corail qui protège Lemon Cays de l'océan









le troisième îlot

celui-ci est vraiment minuscule, le sable est régulièrement recouvert par les vagues 








la pêche miraculeuse

nouvelle technique de pêche : Guy part en fin de journée, en snorkeling, autour du bateau, avec un fil de pêche et un leurre qu'il tient à la main. Il prend rapidement un petit poisson qui va lui servir d'appât.

Il y'a un banc de poissons chirurgiens pas loin.

Et en 5 minutes, le voilà qui revient avec un chirurgien bleu. Les enfants sont tout contents.



On les appelle poissons chirurgiens en raison du petit 'scalpel' qu'ils ont à la base de la queue.


et de 2 :

 et de 3, un poisson ange cette fois-ci

et de 4 :


 et de 5 :


les chirurgiens perdent leur couleur



 un délice, qui nous fera 3 repas, ange et chirurgien sont excellents

Manoa est quand même ennuyé, il veut bien les manger mais pas les tuer...

c'est vrai qu'ils sont beaux quand on nage avec eux.






sous l'eau

Comme souvent aux San Blas, il y'a plusieurs endroits pour faire du snorkeling à Lemon Cays, soit le récif d'une l'île (comme celui de notre île 'piscine' ou celui de Nuinidup), soit un haut-fond coralien au milieu de rien 






plouf




 du corail rouge, vert


 des grosses patates de corail roses

 un poisson papillon



 du corail en forme de divan, confortable ?



c'est un réel plaisir de voir des fonds marins en aussi bonne santé 



 les sapins de noël multicolores sur un gros corail cerveau :

 un poisson Indigo Hamlet, drôle de nom :

 un poisson juvénile damselfish :

un banc de chirurgiens bleus :





et les plus insolites

un scrawled filefish, seule et unique fois que l'on en verra un

(scraw signifie gribouillis en anglais)


un poisson ange accompagné d'un poisson scorpion

 poisson scorpion (ou rascasse) rouge et blanc

 poisson scorpion blanc et noir

On en verra quatre, il y'en a vraiment beaucoup, Manoa en a aperçu un, ce poisson se laisse approcher, il n'a pas peur car il est dangereux, ses nageoires sont formées de sortes d'épines, toutes vénéneuses.


Ne pas toucher !


pour changer, un peu de faune hors de l'eau, des pélicans très nombreux, on en voit souvent aux San Blas, ils volent au ras de l'eau et plongent pour attraper un poisson





les étoiles de mer


comme aux Holandes Cays, il y'a des haut-fonds sableux, habités par les stars




les enfants se régalent





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On quitte le pays magique des Kunas, avec regret et tristesse, nos deux semaines aux îles San Blas sont pour l'instant notre plus belle escale de tout le voyage.

Ce fut un séjour hors du temps, coupé de tous, loin de l'agitation du monde moderne, calme et reposant, presque des vacances... la fatigue a quasiment disparue.

C'est pour des moments comme ceux-là qu'on a voulu partir en voyage.

On avait prévu d'y rester plus, mais notre ami Jean-Pierre arrive à Panama en avion le 10 juin pour le passage du canal, alors on est obligé de partir, ce qui va nous permettre de grignoter un peu sur notre retard par rapport à la saison.

Amis voyageurs qui allez passer aux San Blas, prévoyez d'y rester au moins 2 mois, ça vaut vraiment le coup, et ça vous permettra de vous imprégner de la culture Kunas, et de tisser quelques liens.

Pour nous, direction le continent Panaméen et la forêt équatoriale, plongeon dans le vert et l'humidité.



 retour Holandes Cays








retour Grand Voyage























1 commentaire :

  1. Bravo pour votre voyage !.. Nous naviguons également dans les San Blas depuis deux ans !.. (et nous organisons d'ailleurs depuis peu des Croisières aux san blas. Vos photos sont magnifiques. Bonne Continuation !..

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